Joëlle Ceccaldi-Raynaud semble définitivement avoir un problème avec la presse, surtout quand elle ne pense pas comme elle. En octobre 2011, la député-maire de Puteaux avait été accusée de censure par Le Canard Enchaîné. L'hebdomadaire satirique reprochait à Joëlle Ceccaldi-Raynaud et à son équipe d'avoir acheté l'ensemble des exemplaires du Canard Enchaîné dans la ville de Puteaux pour éviter que ses habitants ne découvrent un article accusant la mairie de malversations.
Un nouveau soupçon de censure de la presse est aujourd'hui révélé dans Libération. Reprenant des accusations des membres de la section locale d'Europe Ecologie Les Verts (EE-LV), opposants politiques à Joëlle Ceccaldi-Raynaud, le quotidien nous apprend que plusieurs hebdomadaires généralement classés à gauche ont brusquement disparu des rayons de la médiathèque municipale. Sur leur site internet, les écologistes annoncent ainsi que les abonnements au Nouvel Observateur, à Marianne et à M, le magazine du week-end du "Monde", n'ont pas été renouvelés tandis que ceux du Point, de L'Express et du Figaro Magazine l'ont, eux, bien été. Et d'aussitôt dénoncer : "Après la suppression de la Presse Quotidienne de la médiathèque, voilà que des hebdomadaires, plutôt portés à gauche, disparaissent de la vue et des mains de nos concitoyens. Une vision unilatérale de la liberté de la presse et un acte tellement visible et partisan qu'il en devient risible ; s'il n'était grave".
Pour sa défense, Joëlle Ceccaldi-Raynaud invoque une rationnalisation des abonnements due aux contraintes budgétaires. Une explication qui ne convainc pas du tout les membres d'EE-LV : "Dans une ville qui est la championne de France des dépenses en termes de réception, d'illuminations de Noël (...), on ne peut que sourire avec amertume à cette justification".