Laurent Ruquier sans langue de bois. L'animateur accorde une longue interview à nos confrères du "Parisien Magazine" cette semaine, dans laquelle il évoque ses relations compliquées avec France 2, à qui il reproche de ne pas avoir tenu ses promesses. Mais le chef de file des "Grosses têtes" revient aussi longuement sur son talk show "On n'est pas couché", les audiences en baisse la saison dernière, le départ de Vanessa Burggraf ou encore le peu de changements au niveau de la forme du talk-show.
"Catherine Barma, ma productrice, a un peu de mal à changer", avoue-t-il ainsi au sujet du décor ou du générique, qui n'ont quasiment pas bougé depuis douze ans. "Cela dit, ce sont des repères. Quand on change les repères d'une émission qui marche - car 'ONPC' est une émission qui marche, quoi qu'en disent certains -, ça peut perturber les téléspectateurs", tempère-t-il toutefois. Relancé sur les audiences en baisse, l'animateur s'agace. "Le talk show qui fait la plus grosse part de marché, c'est nous ! A entendre Cyril Hanouna, on a l'impression qu'il est premier. Or, chaque soir, il y a au moins trois ou quatre chaînes devant lui. Moi, je suis leader", lâche-t-il.
Si sa productrice a du "mal à changer", Laurent Ruquier promet tout de même que la mécanique "un peu lourde" va évoluer et qu'il souhaite raccourcir l'émission. "Le fait de finir très tard fait baisser notre moyenne, mais ce n'est pas facile de le faire admettre à Catherine Barma, qui n'est pas la reine des maths !", ajoute-t-il ainsi, avant d'évoquer le départ de Vanessa Burggraf et l'arrivée de sa remplaçante, Christine Angot.
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Rappelant qu'il souhaite revenir aux "fondamentaux" de l'émission en ne faisant pas appel à un journaliste dans son binôme de polémistes, l'animateur est ensuite interrogé sur le buzz que pourrait générer l'arrivée de Christine Angot. "Les gens font des polémiques quoi qu'il arrive, alors autant les créer nous-mêmes", s'amuse-t-il, revenant ainsi sur le sort réservé à Vanessa Burggraf. "Comme elle a beaucoup souffert cette année, elle a préféré partir. Il y a eu un vrai déferlement contre elle. La faute aux réseaux sociaux et aux journalistes", regrette-t-il, reprochant aux médias de prendre "pour argent comptant l'avis de dix personnes sur les réseaux sociaux".