Week-end tendu pour les médias du sud-ouest. Alors que la radio Sud Radio est en train de changer de propriétaire, le groupe de presse Sud Ouest a annoncé vendredi un important plan de réduction d'effectifs. En effet, le groupe prévoit la suppression de 180 postes, sur un total de 1.040 salariés, indique Le Figaro.
Ce plan, qui concerne l'ensemble des journaux du groupe (dont le quotidien Sud Ouest, bien sûr, mais aussi La Charente libre, L'Éclair, La République des Pyrénées, Dordogne Libre, Midi Libre, L'Indépendant, etc.), devrait provoquer le départ de 18% des effectifs ! Il touche principalement les salariés de l'imprimerie (64 postes), du prépresse (59 postes) et de la rédaction (34 salariés). Olivier Gerolami, le président du Groupe Sud Ouest, souhaiterait en profiter pour réorganiser le travail de ses journalistes en mettant en place une rédaction unique pour les éditions web et papier.
L'objectif du plan est de baisser le budget du groupe de 12 millions d'euros alors que l'entreprise va terminer l'année 2012 avec un déficit de 3 millions d'euros. Cette crise de la rentabilité du groupe s'explique par la baisse de la diffusion des différents journaux mais surtout par la chute de leurs recettes publicitaires. En apprenant l'existence du plan, les salariés se sont mis en grève vendredi. Hier, le journal Sud Ouest n'est pas paru.