Le 17 mai dernier, Frédéric Mitterrand a dû laisser son poste de ministre de la Culture à Aurélie Filippetti, choisie par Jean-Marc Ayrault et François Hollande, nouveau Président de la République. Tout au long de son mandat, le neveu de François Mitterrand s'est montré proche des Français et n'hésitant pas à faire quelques confessions. On l'a notamment vu cuisiner un tajine dans "Un dîner presque parfait" sur M6 ou encore faire la météo au "Grand Journal de Canal+".
Quelques jours après l'élection de François Hollande, Frédéric Mitterrand ironisait sur sa situation devant les caméras du "Petit Journal" de Yann Barthès. "Je suis tout seul là comme un con avec vous, c'est fini !" plaisantait-il au Grand Palais alors que de nombreuses personnalités du Parti Socialiste étaient présentes. Hier, France Culture a diffusé sur son antenne un entretien réalisé avec l'ancien homme de télévision à la veille de sa passation de pouvoir, dans le cadre de la série "Les derniers jours" dans l'émission "Les pieds sur terre".
Dans cette interview, Frédéric Mitterrand confie que la fonction de ministre n'est pas de tout repos. "Quand on est ministre, on est ministre en permanence" explique-t-il. Mais l'ancien responsable de la Culture sous François Fillon fait également des confidences plus intimes, sur sa vie privée alors qu'il était au Ministère ! Il souligne "l'absence totale de toute vie amoureuse", affirmant n'avoir eu aucune relation régulière.
"Si j'avais une liaison régulière, le p'tit couple gentil qui pousse la poussette dans le Marais, avec le p'tit Coréen dans la poussette, c'est plus facile" ironise-t-il. "Il se trouve que ça m'est arrivé, mais il se trouve qu'actuellement je n'ai pas de relations permanentes. Donc ça aurait pu être que des aventures, et des aventures, je ne peux pas les avoir chez moi parce que j'ai mon fils et je ne veux pas lui imposer ça. Ça peut difficilement se passer au ministère" poursuit Frédéric Mitterrand.
"Aller draguer en laissant les officiers de sécurité à la porte du lieu de drague ? Jamais ! Je ne peux pas faire ça" assure malgré tout l'ancien ministre de la Culture. "Il n'y a pas eu de vie amoureuse. Il y a eu trois ou quatre petites... escarmouches, mais vraiment très clandestines. Ce n'est pas satisfaisant. Je l'ai très bien accepté en même temps, c'est tellement intéressant d'être ministre que vous renoncez à beaucoup de choses" résume-t-il.