L'affaire est classée sans suite. En mai dernier, l'actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy avait déposé plainte pour viol contre le producteur français Luc Besson, entraînant l'ouverture d'une enquête. Selon l'AFP, le mannequin de 27 ans avait confié à la police entretenir une relation intime avec Luc Besson depuis environ deux ans et "s'être sentie obligée" de coucher avec le cinéaste "compte-tenu de leurs rapports professionnels". Selon la comédienne de 27 ans, les faits se seraient déroulés dans un hôtel de luxe parisien, Le Bristol.
En déplacement à l'étranger au moment de la révélation de cette plainte, Luc Besson avait réagi par la voix de son avocat maître Thierry Marembert, à l'AFP. "Luc Besson dément catégoriquement ces accusations fantaisistes. C'est quelqu'un qu'il connaît, avec qui il n'a jamais eu de comportement déplacé", avait-il indiqué. Par la suite, dans une enquête de "Mediapart", plusieurs femmes avaient accusé le producteur de 59 ans de violences sexuelles.
Concernant la plainte pour viol déposée par Sand Van Roy, après neuf mois d'enquête, le Procureur de la République a décidé ce lundi de classer sans suite les accusations portées par la comédienne, selon un communiqué du cinéaste. "Monsieur Luc Besson a pris acte avec satisfaction de la décision", a ajouté le conseil du producteur, soulignant que son client avait "toujours formellement démenti" les accusations de Sand Van Roy. "Cette décision intervient après une enquête très complète menée par la première DPJ à laquelle il a pleinement coopérée", poursuit l'avocat maître Thierry Marembert. Et de conclure : "Il regrette que certains, heureusement minoritaires, l'aient trop hâtivement condamné et remercie tous les autres dont le soutien constant lui a permis d'affronter ces mois difficiles."
Mise à jour (26/02/2019 10h40) : Sand Van Roy a fait savoir hier soir, par le biais de son avocat à l'AFP, qu'elle avait l'intention de déposer une plainte avec constitution de partie civile afin d'obtenir la reprise des investigations par un juge d'instruction. "Il y a des éléments à charge indiscutables, notamment des certificats médicaux", a souligné maître Francis Spinzer, pour qui "le parquet s'est substitué aux juges d'instruction". La comédienne a de son côté simplement tweeté : "Ce n'est que le début."