Elle prend la défense du polémiste. Ce matin, sur RTL, au micro d'Alba Ventura, Marine Le Pen est revenue sur les propos polémiques d'Eric Zemmour la semaine dernière sur CNews, au sujet des mineurs isolés. Une enquête avait été ouverte jeudi par le parquet de Paris à la suite de ces déclarations pour "provocation à la haine raciale" et "injures publiques à caractère raciste". Une annonce qui intervient moins d'une semaine après qu'Eric Zemmour a été condamné à 10.000 euros d'amende pour injure et provocation à la haine suite aux propos tenus lors de la Convention de la droite en septembre 2019, diffusés en direct et en intégralité sur LCI.
"Ces propos sont évidemment excessifs. Est-ce que ça mérite d'être traîné devant un tribunal ? Est-ce que ça mérite que des départements s'occupent d'aller traîner un journaliste, un éditorialiste pour un propos qui choque ?", a demandé Marine Le Pen, ce matin, sur la station. Et de poursuivre : "Je plaide pour la liberté d'expression. La liberté d'expression selon la cour européenne des droits de l'Hommes, c'est la liberté de choquer. C'est même la liberté de blesser !".
La présidente du Rassemblement national a ajouté : "Si la liberté d'expression ne s'exprime pas sur des propos qui choquent ou qui blessent, alors elle n'existe pas. S'il s'agit de prôner la liberté d'être d'accord avec vous, ça ne s'appelle pas la liberté d'expression. Ca s'appelle le début d'une dictature !". "Mais quelle France voulez-vous ? Une France des bisounours où il n'y a pas de débats et où nous sommes tous d'accord ? Vous allez imposer une censure du débat ? Chacun est libre d'être choqué par les propos d'Eric Zemmour", a souligné Marine Le Pen. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.