Justice
Marine Le Pen fait condamner Laurent Ruquier
Publié le 22 mai 2014 à 17:55
Par Benjamin Meffre
Laurent Ruquier a été condamné aujourd'hui à 1.000 euros d'amende avec sursis pour avoir montré en 2011 sur France 2 un dessin représentant Marine Le Pen au centre d'un arbre généalogique en forme de croix gammée.
Laurent Ruquier condamné à 1.000 euros d'amende avec sursis Laurent Ruquier condamné à 1.000 euros d'amende avec sursis© GERARD BEDEAU - © Gérard BEDEAU/ FTV
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L'animateur Laurent Ruquier a été condamné aujourd'hui à 1.000 euros d'amende avec sursis par la 17ème Chambre du tribunal de grande instance de Paris pour avoir montré en 2011 à l'antenne, dans "On n'est pas couché" sur France 2, un dessin représentant Marine Le Pen au centre d'un arbre généalogique en forme de croix gammée. Comme le rapporte l'AFP, le PDG de France Télévisions Rémy Pflimlin, a également été condamné à la même peine en tant que directeur de la publication par le tribunal qui l'a déclaré coupable d'injure publique.

"Même s'il n'est pas l'auteur du dessin incriminé, Laurent Ruquier s'est bien rendu complice de l'infraction en le présentant délibérément à l'antenne", a tranché aujourd'hui le tribunal correctionnel. L'animateur de France 2 et le patron de France Télévisions ont par ailleurs été condamnés solidairement à verser 2.000 euros de dommages et intérêts à la présidente du Front national ainsi que la même somme au titre des frais de justice engagés par la partie adverse.

Ruquier relaxé pour l'étron

Rappelons que Marine Le Pen avait également porté plainte contre Laurent Ruquier après que ce dernier eut montré à l'antenne, toujours dans "On n'est pas couché" mais cette fois en 2012, un dessin de Charb publié dans "Charlie Hebdo". Issu d'une succession de caricatures d'affiches de campagne des candidats à la présidentielle, le dessin consacré à Marine Le Pen montrait un étron fumant avec ce slogan "Le Pen, la candidate qui vous ressemble".

Dans cette seconde affaire, Laurent Ruquier a finalement été relaxé par le tribunal qui a estimé que l'animateur s'était contenté de montrer l'ensemble des affiches en précisant qu'elles provenaient de l'hebdomadaire satirique. Selon les juges, Laurent Ruquier a pris soin à l'époque de ne pas "reprendre à son compte" les affiches et a marqué au contraire "une certaine distance" en avertissant "c'est satirique, c'est Charlie Hebdo".

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