Pas de réconciliation en vue entre Michel Onfray et Cyril Hanouna. A l'occasion d'une interview accordée par l'animateur-producteur star de D8 au Point, l'hebdomadaire a interrogé le philosophe pour évoquer la polémique qui avait suivi son entretien au "Figaro Magazine" en janvier. "Vouloir ressembler à Serge Reggiani ou à Yves Montand, c'est tout de même moins déshonorant que de vouloir ressembler à Cyril Hanouna ! Il est donc logique que de nos jours, la kalachnikov devienne le rêve ultime", déclarait-il à l'époque, avant de subir les foudres des fanzouzes, de Gilles Verdez et de Cyril Hanouna, ce dernier le qualifiant d'"islamophobe notoire".
Cinq mois plus tard, Michel Onfray ne regrette rien. "Cyril Hanouna est un épiphénomène. Son destin dans l'histoire sera celui de Jean-Claude Bourret, de Denise Fabre ou de Danièle Gilbert", lance-t-il au Point, affirmant toutefois ne rien avoir contre l'animateur. "Il est un jouet du système libéral que j'attaque et que je vise", assure-t-il. Quant à la polémique, il estime que ses propos ont été tronqués, symbole de "l'affaire de ce système pourri qui ne carbure qu'à la haine, au mépris, à la brutalité, à la violence".
"J'ai pour ma part fait un texto à Hanouna pour lui dire en substance ce que je viens de vous dire. Je sais par ailleurs qu'il l'a bien reçu. Il ne m'a jamais répondu...", poursuit celui qui, malgré une ouverture de Cyril Hanouna, ne se rendra pas dans "Touche pas à mon poste". "Son émission fait clairement partie de celles que je refuserais si d'aventure elles m'étaient proposées, car il n'y a aucune chance pour que j'y aligne juste une idée, alors que, si j'en crois l'historique de l'émission, la probabilité pour qu'on m'invite à mettre des nouilles dans mon slip y est beaucoup plus grande", assène Michel Onfray.