Il aurait aimé y être invité. Ce matin, Sonia Mabrouk a reçu pour son rendez-vous sur Europe 1 le philosophe Michel Onfray, pour commenter l'actualité politique. Au cours de son interview, l'écrivain a vivement critiqué le pluralisme des médias du service public, dont notamment à France Inter. Selon lui, il y a "un climat de terreur intellectuelle" sur les stations de Radio France.
"Moi, je ne suis pas invité sur le service public par exemple. Depuis des années, France Inter ne m'invite plus. C'est de la terreur ! C'est du service public, donc de l'argent public. On devrait normalement représenter tout le monde dans ces matinales", a estimé Michel Onfray. "En même temps, il est difficile de dire que vous ou Eric Zemmour ne soyez pas suffisamment présents dans les médias. Dans les autres médias, est-ce qu'il n'y a pas aujourd'hui un phénomène de rééquilibrage salutaire ?", a demandé Sonia Mabrouk.
Celui qui dirige la revue "Front populaire" a répondu : "Oui, bien sûr ! C'est ça le problème ! Mais je parle du service public. Après tout, un privé qui possède une radio fait ce qu'il veut, quand il veut, comme il veut. Il a une ligne politique. Il invite des gens. Il n'en invite pas d'autres. Je trouve ça tout à fait normal". Avant de s'en prendre au CSA et à sa décision de décompter le temps de parole d'Eric Zemmour : "Il faut équilibrer ! Il y a ces gens qui sont en train de peser la seconde de parole de machin, bidule ou untel, alors que des gens ne sont jamais invités. Jamais. Pour le coup, c'est zéro. Il ne s'agit même pas de comptabiliser". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.