S'il n'alimente plus son compte Twitter, Michel Onfray n'a pas pour autant décidé de disparaître des médias. Le philosophe est ainsi à la Une du Figaro Magazine du week-end dernier. Dans un long entretien de près de six pages, Michel Onfray livre son analyse sur le droit d'ingérence, le djihad, la gauche ou encore les médias en France notamment.
Au détour d'une réflexion sur l'attractivité du djihad, le penseur s'est notamment désolé des modèles de réussite offerts à la jeunesse d'aujourd'hui. "Aujourd'hui et ce depuis la gauche, on nous présente des modèles tragiques qui font rêver les jeunes : Bernard Tapie, la Rolex, la Ferrari, Cyril Hanouna, un joueur de foot qui donne des coups de boule, etc... alors qu'il y a 60 ans ou plus, un jeune rêvait d'être médecin, avocat ou professeur d'université, Jean-Paul Sartre ou Maurice Chevalier... Vouloir ressembler à Serge Reggiani ou à Yves Montand, c'est tout de même moins déshonorant que de vouloir ressembler à Cyril Hanouna ! Il est donc logique que de nos jours, la kalachnikov devienne le rêve ultime. C'est la toute puissance, car face à une kalachnikov, tout le monde obéit", a estimé Michel Onfray.
Les propos de l'auteur du "Traité d'athéologie" ont créé une vaste onde de choc ce week-end sur les réseaux sociaux où les fans de l'animateur de "Touche pas à mon poste" sont nombreux. Gilles Verdez, chroniqueur de l'émission, a notamment fait part de son "mépris éternel" pour Michel Onfray sur le célèbre réseau social.
Bertrand Chameroy, autre chroniqueur de l'émission, a également attaqué le philosophe, tout comme le spécialiste football de Canal+, Pierre Ménès. Jean-Michel Aphatie a pour sa part préféré se moquer des propos de Michel Onfray.