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Nabilla : "J'avais envie de marquer l'histoire"
Publié le 12 novembre 2013 à 09:39
Par Kevin Boucher | Rédacteur
A l'occasion de l'arrivée de son "dynasty show", "Allo Nabilla, ma famille en Californie", ce soir sur NRJ 12, puremedias.com a rencontré Nabilla.
Nabilla est en interview sur puremedias.com Nabilla est en interview sur puremedias.com© Abaca
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Elle a réalisé l'un de ses rêves : Nabilla est dès ce soir l'héroïne de son propre "dynasty show", "Allo Nabilla, ma famille en Californie" sur NRJ 12, avec Tarek son frère, Thomas son petit ami ou encore Livia, sa grand mère. La jeune femme, popularisée grâce à son "Allo ! Non mais allo !" a depuis réussi à rester sur le devant de la scène, non sans quelques critiques et polémiques. puremedias.com a rencontré Nabilla pour évoquer avec elle cette célébrité soudaine, son avenir, sa télé-réalité ou encore... son fameux passage dans "Le Supplément" de Maïtena Biraben !

Propos recueillis par Kevin Boucher.

"La télé-réalité, c'est ce que je fais de mieux"

puremedias.com : Comment as-tu réagi quand on t'a proposé ta propre télé-réalité ?

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Nabilla : Au début, je ne pensais pas qu'on allait aller au bout de cette idée. On s'en était vaguement parlé et quand tout le monde s'est mis d'accord, je me suis dit que c'était ce que je voulais faire depuis toute petite, donc il fallait le faire.

La télé-réalité reste un domaine assez éphémère. Tu as déjà pensé à la suite ?

Être une "star de télé-réalité", ça dure en général trois mois. Ca va bientôt faire trois ans que je vis de la télé-réalité et que je construis ma carrière par rapport à ça. Je pense que je vais continuer à faire ça parce que c'est ce que je fais de mieux et c'est le seul domaine où je prends plaisir à faire des choses. Par la suite, on verra. Mon but ultime, ce serait vraiment de perdurer là-dedans et de faire du cinéma, de la comédie.

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Tu n'as pas peur que la télé-réalité te ferme des portes pour le cinéma ?

Oui mais je pense que moi, c'est différent. Les gens, quand ils parlent de moi, ils me cataloguent moins en télé-réalité. On m'a fait des propositions de courts-métrages donc je sais que le cinéma n'est pas fermé même si on sait très bien que c'est un milieu pas facile et très conservateur. Mais je pense que tout est possible.

"J'avais envie de marquer l'histoire"

Ca ne t'a pas posé de problème d'exposer ta famille comme ça ? Ce ne sont pas toutes les grands-mères qui accepteraient de faire une télé-réalité.

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Livia : La grand-mère, elle est folle ! (Rires)

Nabilla : Au début, j'ai eu peur mais ma grand-mère, même si elle est à la retraite, elle est plus vivante que tout, elle a la joie de vivre ! C'était un rêve pour elle. Tout le monde était super motivé et personne n'a voulu réfléchir.

Dans la presse people, on a pas mal parlé de ton père. Tu n'as pas peur que ça relance certaines polémiques ?

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Si si, j'en suis tout à fait consciente. On a énormément parlé de cette personne de ma famille, qui est aujourd'hui absente de cette émission. Je n'ai pas envie d'en parler et , comme dans toutes les familles, il y a des problèmes et des secrets de famille.

On t'a déjà proposé d'autres émissions, comme "Danse avec les stars" ?

"Danse avec les stars", on ne m'a jamais proposé. On m'a proposé d'être animatrice ou chroniqueuse mais j'ai toujours refusé. Ca ne me déplaît pas, je me vois bien faire ça mais plus tard. Aujourd'hui, ça ne me fait pas rêver. Les filles de télé-réalité qui sont sorties du lot sont parties dans l'animation. Moi, j'avais envie de marquer l'histoire, de faire quelque chose de différent. C'est ça qui me faisais kiffer, quitte à prendre moins d'argent ! Et je pense qu'animatrice, c'est plus facile que ce que je fais. Et puis, je ne citerai pas de nom, mais il y en a qui vous interrogent, elles se mettent au-dessus alors qu'il y a quelques années, elles étaient enfermées dans une boîte de chocolats à la Plaine Saint-Denis !

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"Je gagne clairement plus avec 'Allo Nabilla' qu'en écrivant des livres"

Sinon, on gagne bien en faisant "Allo Nabilla" ?

Ca va. On se débrouille. C'est différent des "Anges". Il y a un peu plus de travail. Mais c'est clairement plus qu'en écrivant des livres. (Rires)

Et tout le monde gagne la même chose ?

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Nabilla : Non, pas tout à fait.

Tarek : Ne mélangeons pas les pinceaux ! (Rires)

Livia : Moi, c'était gratuit !

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Lors du buzz autour du "Allo", tu disais crouler sous les projets. Ca avance ?

Là, on a signé... (Elle regarde son attachée de presse et mime un jeu à gratter) J'ai deux projets concrets et improbables, après je ne sais pas tout. Mon producteur sélectionne énormément et je ne veux pas voler leur communication.

"'Les Anges', c'était à la limite du cauchemar"

"Les Anges" et autres, c'est fini ?

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Je ne veux pas, mes producteurs ne veulent plus et je trouve que ça serait redescendre en bas. C'est une émission que j'ai faite deux fois et qui m'a fait décoller mais je n'ai qu'une envie, c'est de grimper maintenant. Et "Les Anges", honnêtement, c'était à la limite du cauchemar. Ce n'était pas facile psychologiquement.

Ah oui ?

C'est-à-dire que c'est long. C'est trop long. Ce n'est pas ma famille, ce sont des gens que je ne connais pas, il y a tellement de magouilles pour faire le buzz... Il y a tellement de choses arrangées, je ne vais pas vous mentir. Il y a plein de choses vraies aussi mais tout le monde veut tirer son épingle du jeu, ce qui est normal, mais pour ça, ils sont prêts à s'écraser entre eux. Et moi, j'étais prête à ça aussi ! C'est très très dur.

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Plusieurs noms de télé-réalité avec toi ont été déposés. Il y aura une suite, après "Allo Nabilla" ?

C'était en précaution, en fait, pour pas que d'autres émissions le prennent. Et en même temps, je pense que mon producteur a voulu créer un doute sur le nom final de l'émission. Mais je ne me vois plus faire une émission de télé-réalité. Soit je continue dans cette émission, soit j'arrête définitivement la télé-réalité. Si ça plaît au public, si ça nous plaît et qu'on a encore la force et l'envie, pourquoi pas continuer.

"Oui, je manque de culture mais je préfère en jouer"

Tu affiches une image plus sage mais, en télévision, tu as toujours un côté un peu pimbêche. Ca ne t'embête pas d'être réduite ça ?

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Je ne dirais pas vraiment réduite, il y a de tout. Parfois, c'est spontané. Quand je vais au "Grand Journal", tout le monde sait que Canal+, c'est la chaîne de la comédie donc j'ai voulu faire ma comédie aussi. C'est un privilège pour moi. Quand on a des défauts, si on les mets en avant, ça passe encore mieux que quand on les cache. Oui, je manque de culture mais je préfère en jouer.

Et "Le Supplément", avec Stéphane de Groodt, c'était vrai ou c'était joué ?

"Le Supplément", c'était du vrai... malheureusement ! (Rires) Moi, j'ai rien compris, clairement. J'ai pas saisi ce qu'il disait ! Après, "Le Grand Journal", c'est différent, c'est un mélange de tout. Mais c'est magnifique... Ca fait rêver !

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