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Nonce Paolini : "TF1 est financièrement capable de garder LCI"
Publié le 19 mars 2013 à 10:19
Par Benoit Daragon
Alors que le groupe TF1 a engagé une réflexion sur l'avenir de LCI, Nonce Paolini a rassuré ses troupes hier indiquant qu'il avait les moyens de conserver la chaîne dans son giron.
Nonce Paolini, PDG de TF1. Nonce Paolini, PDG de TF1.© Abaca
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A l'heure où BFM TV et i>Télé s'imposent sur la TNT, de nombreux observateurs s'interrogent sur l'avenir de LCI, la chaîne d'info payante du groupe TF1. Après avoir déjà été déficitaire en 2009 et en 2010, la chaîne a encore perdu de l'argent en 2012, "entre 4 et 5 millions d'euros", a indiqué hier Nonce Paolini, le PDG du groupe, lors d'un déjeuner avec l'association des journalistes médias, auquel puremedias.com participait.

Un avenir gratuit ou payant ?

"Le financement de LCI est assuré jusqu'en 2014", a voulu rassurer Nonce Paolini. Si LCI a terminé l'année dans le rouge c'est que le marché publicitaire a été mauvais et que LCI doit payer 4,5 millions d'euros de frais pour être diffusé sur la TNT payante qui lui rapporte que très peu d'abonnés", a précisé le patron qui se veut confiant quant à l'avenir de sa chaîne. "TFI (qui a dégagé 136 millions d'euros de bénéfice en 2012, ndlr) a les moyens de supporter ces pertes et est capable de garder LCI dans le groupe", a-t-il déclaré.

Cependant le dirigeant de TF1 ne se satisfait pas de la situation actuelle de LCI. Il a entamé une réflexion, avec Catherine Nayl, la patronne de l'information du groupe, sur l'avenir de sa chaîne info. "Aujourd'hui tout est ouvert. LCI peut rester en payant, en augmentant si besoin le nombre de réseaux où elle est distribuée ou passer en gratuit si l'opportunité se présente. Dans tous les cas il faut que LCI continue de marquer sa différence éditoriale avec les autres chaînes d'info continu", a indiqué le dirigeant de la Une.

Un rapprochement avec i>télé n'est "pas à l'ordre du jour"

Interrogé sur des rumeurs de rapprochement entre LCI et i>Télé, Nonce Paolini a été plus évasif. "Si on peut s'associer avec un autre opérateur pourquoi pas ? Mais ce n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il affirmé pour clore le sujet.

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