Il fait partie de la longue liste des cadres dont Vincent Bolloré a eu la tête depuis sa reprise en main musclée du groupe Vivendi et de ses filiales. En février dernier, Pascal Nègre, emblématique patron d'Universal Music France, quittait la maison de disques après dix-huit ans à sa tête. A la demande de Bolloré, il a été remplacé par Olivier Nusse, jusque-là directeur général des labels Mercury et Decca Records France.
Le départ de Pascal Nègre, dû autant à un manque de confiance et une différence de style évidente entre le milliardaire breton et "the queen of french music", avait fait du bruit dans le petit monde de la musique. Alors qu'il revient ce week-end en radio, puisqu'il va présenter sur RFM "Pascal Nègre fait ses numéros", une émission diffusée chaque samedi et dimanche entre 11h et midi, l'ancien juré de la "Star Ac'" est revenu hier sur son éviction. Invité de "C à vous", Pascal Nègre a reconnu qu'il n'y avait pas "d'atomes crochus" entre lui et le nouveau propriétaire du groupe.
"Ca ne le faisait pas. Et quand ça ne le fait pas au bout d'un moment on n'insiste pas. Puis voilà !", a-t-il lancé simplement à Anne-Elisabeth Lemoine. "C'est clair qu'Universal ça marchait extrêmement bien. Mais c'est le propriétaire et il décide ce qu'il veut. Visiblement, il ne souhaitait pas continuer avec moi !", a ajouté Pascal Nègre, philosophe.