Il a beau avoir été condamné en appel à 400.000 euros d'amende en octobre dernier pour non-respect de sa clause de discrétion vis-à-vis de TF1, Patrick Poivre d'Arvor continue d'avoir la dent dure contre les programmes de la filiale du groupe Bouygues. Hier soir, dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel sur RTL, l'ancienne gloire de la Une a été invitée à débattre sur le retour en force des émissions de télé-réalité, qu'il s'agisse de "The Voice", "Nouvelle Star", "Star Academy", "Bachelor", "Danse avec les stars", "Popstars" ou encore la nouveauté "Splash" dès vendredi.
"Quand je pense qu'on était il y a encore quelques années avec Ushuaïa, on est maintenant dans Splash, là, vraiment, on a fait un grand plouf, une grande dégringolade et encore plus si c'était possible..." déplore Patrick Poivre d'Arvor, avant de critiquer la concurrence des chaînes. "Dès qu'il y en a un qui dégaine, y a tout de suite la chaîne d'en face. Là, M6 s'est fait avoir sur le plouf. Finalement, ça va être TF1. Sur The Voice, même chose, ils se bouffaient le nez. Y en a un qui dit 'On va faire un truc sur la cuisine', ils se mettent à deux sur le même rôti..." lâche-t-il.
"Ca ne nous apprend rien, ni sur la condition humaine, ni sur l'homme... Rien de rien. C'est le degré zéro de la télévision, de la culture, de l'information..." explique l'ancien présentateur du journal télévisé de TF1. Un avis que ne partage pas Elisabeth Levy, qui juge que la télévision a juste évolué avec son temps et que les programmes d'antan sont équivalents à ceux d'aujourd'hui. "Je ne me rappelle pas de cette télé merveilleuse que tu viens de décrire, je crois ne l'avoir jamais connue ! Globalement, il y a eu plein de merdes !" affirme-t-elle.
Et même si Patrick Poivre d'Arvor rappelle la présence de "Des racines et des ailes" dans les grilles de France 3, Clémentine Autain le reprend aussitôt sur cette télévision passée. "Les vaches de Léon Zitrone, quand même... C'est un peu comme l'école, on pense que c'était mieux avant et c'est faux. Le niveau culturel d'Intervilles, il y a de quoi discuter. Il y a à prendre ou à laisser. On n'est pas tout le temps obligé de se taper les documentaires d'Arte et autres" explique la chroniqueuse...