En quelques heures, Perrier est passé du lancement d'une campagne à une communication de crise. Hier, la marque française a mis en ligne une nouvelle campagne publicitaire dans laquelle elle multiplie les sous-entendus graveleux. Objectif : assurer la promotion de sa nouvelle cannette Slim Can.
Mais la campagne s'est rapidement retournée contre la marque. Critiquée et moquée sur les réseaux sociaux, la publicité a provoqué des réactions vives de la part de très nombreux utilisateurs, qui ont souligné le côté sexiste de la publicité, son mauvais goût, ou tout simplement la gêne ressentie au moment du visionnage de la vidéo.
Mais, contactée par Le Figaro, la marque assume et se défend, indiquant d'abord que cette nouvelle campagne s'inscrit dans la tradition de la communication de Perrier, "décalée, second degré". "La marque n'a jamais été et ne sera jamais sexiste. Nos publicités ont souvent suscité des réactions car Perrier n'est pas une marque consensuelle, mais ces critiques sont, pour nous, inacceptables", a lancé Muriel Koch, directrice marketing de Nestlé Waters.
Par ailleurs, elle dément que la publicité ait réellement généré un sentiment négatif massif. "Si vous regardez en termes de volumétrie de commentaires, ce n'est pas un bad buzz", affirme-t-elle en effet. Une position qu'elle pourra défendre à l'aide de tweets positifs, et même de réactions enthousiastes de personnalités. Ce matin, sur le plateau du "Grand 8" de D8, Roselyne Bachelot a par exemple pris la défense de Perrier. "Le quiproquo est délicieux, il faut la voir au second degré", a-t-elle déclaré.