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Publicité Nana : Le CSA ne constate aucun manquement
Publié le 6 novembre 2019 à 18:07
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel avait été saisi par près d'un millier de personnes concernant ce spot télé.
La pub de Nana "Viva la Vulva" © Nana
La suite après la publicité

Le CSA donne raison à la publicité. Depuis quelques semaines, la marque Nana diffuse un spot publicitaire sur les serviettes hygiéniques baptisé "Viva la Vulva". Dans celle-ci, Nana avait décidé de ne pas cacher la couleur du sang pour représenter les règles. De plus, bien que métaphorique, la vulve était présentée sous différentes formes durant la réclame, que puremedias.com vous propose de visionner.

La pub de Nana "ne véhicule pas une image dégradante de la femme"

Cette publicité n'avait pas plu à tout le monde puisque le Conseil supérieur de l'audiovisuel a reçu, selon "Le Parisien", près de 1.000 signalements concernant cette séquence qui est diffusée à la télévision. Ce mercredi, le gendarme de l'audiovisuel a rendu sa décision au sujet de cette séquence. En préambule, il a rappelé que le CSA "assure le respect des droits des femmes dans le domaine de la communication audiovisuelle. A cette fin, il veille (...) à l'image des femmes qui apparaît dans ces programmes, notamment en luttant contre les stéréotypes, les préjugés sexistes, les images dégradantes, les violences faites aux femmes et les violences commises au sein des couples".

Ainsi, après avoir "examiné le message publicitaire", le CSA n'a pas "constaté de manquements". "Les images en cause, si elles ont pu surprendre, sont directement en lien avec les produits promus", a estimé le conseil présidé Roch-Olivier Maistre. Il a d'ailleurs jugé que les séquences mises en cause "ne peuvent pas être considérées comme véhiculant une image dégradante de la femme".

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