Rachida Dati contre-attaque. Après les révélations du site LePoint.fr sur l'identité supposée du père de son enfant, l'ex-Garde des Sceaux a publié un communiqué sur son profil Facebook. "Depuis 6h ce matin, je suis harcelée par des journalistes à propos de ma fille et de sa vie privée, à l'affût d'un ragot ou de détails inappropriés", écrit-elle.
L'hebdomadaire affirmait ce matin que Rachida Dati assigngait au civil le PDG du groupe Barrière, pour "reconnaissance de paternité". L'information a été confirmée par Dominique Desseigne lui-même, joint par notre confrère, mais Rachida Dati la démentait immédiatement auprès de l'agence Sipa. "Je suis outrée par ces comportements qui m'ont obligée à ne pas scolariser ma fille aujourd'hui. De plus, je suis particulièrement déçue que des femmes journalistes se prêtent également à ces pratiques malsaines d'intrusion par la force dans la vie intime d'une petite fille de 3 ans et demi", réagit-elle.
Pour Rachida Dati, les journalistes "savent" que sa fille est "souvent suivie par des personnes souhaitant la photographier ou avoir des informations sur sa famille." L'ex-ministre de Nicolas Sarkozy dénonce ainsi "les attaques, polémiques, calomnies et tentatives répétées d'intrusions dans (sa) vie privée". "Jamais je n'ai cédé, jamais je n'ai réagi ou je ne me suis plainte. Aujourd'hui trop c'est trop, en tant que femme et en tant que maman, je demande pour ma fille, pour son équilibre, que tout cela cesse !", conclut-elle.