"Si c'était à refaire, je le referais sans hésiter" écrit Hugo Clément sur Twitter. Depuis plusieurs heures, le journaliste et militant écologiste est au coeur d'une polémique. La raison ? L'ancien chroniqueur de "Quotidien" a participé à une soirée organisée par l'hebdomadaire conservateur "Valeurs Actuelles", au cours de laquelle il a débattu de sujets liés à l'écologie avec le président du Rassemblement national, Jordan Bardella. Une présence qui lui a valu des critiques de la gauche et de plusieurs personnalités écologistes.
C'est sur Twitter que le créateur du média Vakita s'est justifié vendredi. "Je savais que ma présence au débat de "Valeurs Actuelles" allait faire réagir et j'y suis allé en connaissance de cause. Si c'était à refaire, je le referais sans hésiter" a-t-il posté sur le réseau social d'Elon Musk avant d'expliquer ses motivations : "À lire certaines réactions, venues du milieu de l'écologie politique ou de l'extrême gauche, il ne faudrait pas débattre avec l'extrême droite, mais 'la combattre'. On ne doit pas se parler, mais s'affronter. Je trouve cette vision de la politique affligeante. Cela conduit à ne parler qu'entre gens déjà convaincus, et à considérer les autres comme des ennemis. C'est pour cela que l'écologie a du mal à progresser en dehors d'un petit cercle. Qu'on le veuille ou non, Marine Le Pen a recueilli 41% des suffrages exprimés lors de la dernière présidentielle. Cela représente 13 millions de citoyens. Ne pas leur parler n'est pas une option envisageable".
Au cours de cette soirée, l'ancien Premier ministre Manuel Valls, ou le député européen François-Xavier Bellamy (Les Républicains) avaient également pris part aux discussions. Durant ces échanges, Hugo Clément a insisté sur l'importance du combat climatique. "J'entendais le débat précédent sur la perte de la civilisation très bien, mais si on perd le combat environnemental, si les conditions d'habitabilité dont notre espèce a besoin pour survivre ne sont plus réunies, tous les autres combats sont perdus et dérisoires" a-t-il notamment déclaré.
Des propos qui lui ont valu les foudres d'une partie des internautes. Face à une twittos qui le considère désormais comme "un militant d'extrême-droite", le journaliste a riposté : "Je suis passé du statut 'écolo bobo gaucho' à 'militant d'extrême-droite' en 24 heures. Bon, j'ai perdu mon badge 'journalope' au passage mais je ne désespère pas de le retrouver. Ces gens sont tarés".