François Lassort est en colère contre "Sans aucun doute" et le fait savoir dans les colonnes de Sud Ouest. Ce bijoutier de Saintes (Charente Maritime) se plaint ainsi que sa bijouterie ait été choisie par les équipes de l'émission de Julien Courbet pour illustrer un sujet sur un bijoutier escroc.
Tout remonte au mois d'octobre dernier. "Sans aucun doute" vient en aide à un couple de la région arnaqué par un bijoutier de Royan. Pour illustrer ce cas, les équipes de l'émission filment le couple entrant dans une autre bijouterie que celle de l'escroc. Il s'agit de celle de François Lassort. Les images sont accompagnées de la mention "images d'illustration". "Au moment du passage des images, un petit texte informe en haut à gauche de l'écran que ce sont des images d'illustration" confirme François Lassort. "Cependant, il faut bien se concentrer pour le voir et, apparemment, tout le monde ne l'a pas vu" précise-t-il.
Ce dernier se plaint des répercussions de la séquence sur son commerce, surtout qu'elle "repasse régulièrement" et est disponible sur YouTube. "On a commencé à avoir des échos il y a seulement trois semaines. Mais depuis, ça n'arrête pas" explique François Lassort dans Sud Ouest. "Des clients nous traitent d'escrocs, disent qu'ils ne reviendront plus chez nous. Toute mon équipe le vit mal, et moi aussi" relate-t-il. "La production de l'émission nous a répondu qu'on ne voyait pas l'enseigne. Sauf qu'ici, nous sommes dans une petite ville et que tout le monde a reconnu notre magasin" ajoute le bijoutier, qui a depuis été obligé de coller un démenti à l'entrée de son magasin.
Et François Lassort de déplorer : "Une réputation, on met trente ans à se la faire. Et avec la télé, on peut vous la détruire en dix minutes. Un ancien compagnon d'une de mes vendeuses lui a téléphoné pour lui dire qu'on allait avoir des problèmes et qu'elle allait être licenciée. Ce n'est vraiment pas possible" proteste le bijoutier. Ce dernier affirme d'ailleurs voir actuellement avec son avocat pour mettre un terme à cette situation. "On veut maintenant qu'ils retirent les images nous concernant et qu'ils fassent passer un démenti dans la presse" fait-il savoir.