Valérie Trierweiler a réassigné en diffamation les auteurs de "La Frondeuse" le 11 janvier. C'est ce même jour que le délai de prescription concernant le délit pour lequel les auteurs étaient assignés s'achevait. La première dame avait déposé plainte contre Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn, par ailleurs patron du service politique de TF1, en novembre 2012. Dans cette biographie non autorisée était révélée une liaison entre la journaliste de Paris Match et le député et ancien ministre UMP Patrick Devedjian. Une plainte avait alors été déposée par Valérie Trierweiler pour "diffamation et atteinte à la vie privée" auprès des auteurs et de l'éditeur, Les Editions du Moment.
Pourquoi une nouvelle assignation ? L'audience s'est bien tenue le 10 décembre mais la journaliste Alix Bouilhaguet ne s'est ni présentée, ni faite représenter. Elle avait alors mis en avant une impossibilité de se déplacer, étant résidente des Etats-Unis. Une absence qui a permis à ses avocats de réclamer la nullité de la procédure. L'entourage de Valérie Trierweiler a alors justifié la nouvelle assignation pour diffamation en raison du délai de prescription, fixé au 11 janvier. La première dame a ainsi exprimé clairement sa volonté que l'auteure n'échappe pas à une sanction judiciaire.
Ce procès avait été médiatisé suite à l'intervention de François Hollande qui avait témoigné dans ce procès contre les auteurs, les accusant d'approximations et même d'"inventions". Il tenait alors à dénoncer "pour affabulation les passages du livre "La Frondeuse" (pages 46 et 47) concernant une prétendue lettre jamais écrite et donc jamais parvenue à son prétendu destinataire. (...) L'invention ne peut être un procédé dans un essai politique sauf à être présenté comme un roman." Ces propos sont extraits d'une lettre envoyée au tribunal sans l'en-tête de l'Elysée.