20.545 euros. C'est la somme totale qu'est parvenue à remporter l'équipe de Matthieu Lartot, partie à l'assaut de "Fort Boyard" dans une émission spéciale "Jeux olympiques" diffusée samedi 20 juillet. L'équipe menée par le journaliste sportif de France 2 a d'abord gagné 19.545 euros grâce aux "boyards" récoltés à la fin de l'émission, puis a ajouté 1.000 euros à la cagnotte en deuxième partie de soirée.
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Les gains de l'émission iront à l'association "Debout en bouts", fondée par Matthieu Lartot cette année, qui vient en aide aux personnes amputées et agit pour mettre fin à l'iniquité de la prise en charge financière des prothèses.
Le spécialiste de rugby a d'ailleurs lui-même été amputé d'une jambe à la suite d'un cancer du genou. À cause de cet handicap, son passage sur le Fort a dû être adapté, comme il l'a expliqué à nos confrères de Télé-Loisirs : "Je dois d'abord remercier la production de l'émission parce qu'évidemment avec mon handicap, je ne pouvais pas faire de nombreuses épreuves donc ils m'ont fait un programme sur mesure".
Le journaliste, qui jouait notamment aux côtés de l'ancien rugbyman Vincent Clerc ou encore de Brahim Asloum, a confié qu'en raison de sa prothèse de jambe qui n'était pas étanche au moment du tournage, il ne pouvait par exemple pas faire d'épreuve aquatique. "Néanmoins, pour l'une des celles qu'ils m'ont réservées, je finissais dans l'eau : ça ne se voit pas à l'image, mais on m'a fait tout un rafistolage du bas, avec un ciré scotché à la taille. Il ne fallait pas que l'eau touche la prothèse parce qu'elle aurait endommagé mon matériel", a-t-il révélé.
Celui qui appréhendait son passage dans l'émission à cause de sa claustrophobie a confié "ne pas avoir été ménagé" et ne pas s'être "ménagé" durant son aventure sur le Fort. Il a même indiqué avoir "monté plus de 500 marches" sur la totalité du tournage. Que retient-il de sa venue dans l'antre du Père Fourras ? "Je garde un super souvenir d'une journée avec une équipe d'immenses champions", composée de l'ancienne boxeuse Sarah Ourahmoune, de l'ex-judokate Émilie Andéol, de l'ancien handballeur Jérôme Fernandez, ainsi que du journaliste de France Télévisions Jean-Baptiste Marteau.