"Si j'avais pensé une seule seconde que ça blesserait des gens qui avaient arrêté de boire, je n'aurais jamais dit ça". Dans une interview donnée à nos confrères de "Télé-Loisirs", Léa Salamé est revenue sur la polémique qui a suivi un échange avec Artus dans son émission "Quelle époque !", diffusée le 27 avril dernier.
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Venu faire la promotion de son film "Un p'tit truc en plus", sorti le 1er mai et qui rencontre depuis un énorme succès, l'humoriste avait expliqué que, pour calmer ses angoisses, il avait notamment arrêté de boire et de fumer. Ce à quoi l'animatrice du talk de France 2 avait répondu : "Ah vous êtes devenu chiant ?", avant d'ajouter : "Vous n'êtes plus angoissé mais vous êtes chiant".
Artus ne s'était pas laissé faire et avait répliqué : "C'est très français ça... C'est marrant parce que dès qu'on dit qu'on arrête de boire, on devient chiant. Alors que c'est bien de ne pas boire de l'alcool". Avant de lancer un " Je vous emmerde" à Léa Salamé, sous les applaudissements du public.
La séquence avait beaucoup fait parler sur les réseaux sociaux, beaucoup d'internautes jugeant la réaction de celle qui est aussi sur France Inter déplacée. La semaine suivante, la journaliste était revenue sur la séquence et avait évoqué "une plaisanterie". Elle avait même invité en plateau le docteur Gérald Kierzek pour parler de l'alcoolisme et de l'alcoolodépendance.
Dans le dernier numéro de "Télé Loisirs", dont elle fait la couverture, l'animatrice a été interrogée sur cet épisode. "Ce n'était pas du tout voulu, ça n'a pas été compris comme une blague, je me suis mal exprimée. Honnêtement, ce n'était pas du tout voulu de créer cette polémique-là. On y est revenus la semaine d'après en invitant un médecin et en expliquant que ce n'était en aucun cas une promotion de l'alcool. J'ai fait une vanne à la con", a-t-elle déclaré.
"Si j'avais pensé une seule seconde que ça blesserait des gens qui avaient arrêté de boire, je n'aurais jamais dit ça", a-t-elle ajouté, affirmant "accepter les critiques". "Il y a parfois des buzz inutiles mais je ne peux pas animer une émission qui se nomme 'Quelle époque !' et ne pas accepter les commentaires sur les réseaux. Parfois ça critique, parfois ça fait mal mais c'est le jeu", conclut la journaliste.