"La question coulisses de puremedias.com". Dans "Koh-Lanta", l'élément le plus dur à gérer pour les aventuriers, outre la cohabitation avec les autres membres de la tribu, reste la faim. En cas d'échec aux épreuves de confort, ils doivent se contenter de maigres rations de riz ou des ressources naturelles de leur île. Une île qui regorge, sur terre ou sous l'eau, de différentes espèces animales que les candidats les plus téméraires entreprennent souvent d'aller chasser.
Mais, lorsque la faim est plus forte que la raison, tous les coups sont-ils permis ? Autrement dit, les apprentis Robinson ont-ils le droit de tuer toutes les espèces qui croisent leur chemin ? puremedias.com a posé la question à Alexia Laroche-Joubert, présidente d'Adventure Line Productions, qui produit le jeu d'aventure de TF1. "Avant le début du tournage, le médecin fait un briefing aux concurrents sur les différentes conduites à tenir face à certains évènements, pour assurer au mieux leur sécurité. Il leur décrit les espèces dangereuses de la faune et de la flore. Un point très précis est fait sur les espèces animales protégées qu'il est formellement interdit de chasser", détaille la productrice.
Reste qu'au cours de l'aventure, les candidats peuvent avoir des doutes légitimes sur un animal ou même sur une plante, qu'ils soient dangereux ou proscrits. Dans un tel cas de figure, "ils ont pour consigne de poser la question aux membres de l'équipe technique qui se trouvent sur leur camp, qui poseront à leur tour la question aux médecins - français ou locaux - si eux aussi ont un doute", affirme Alexia Laroche-Joubert.
Entre l'homme et l'animal, un cas de figure est resté célèbre dans l'histoire de "Koh-Lanta". Dans la saison 5, diffusée en 2005, Mohamed avait capturé une chèvre avant de la ramener sur le camp dans le but de la tuer et de la manger. Mais l'animal étant sur le point de mettre bas, le débat avait fait rage entre les aventuriers sur la nécessité de lui ôter la vie. Mohamed n'avait pas hésité à brandir sa machette face caméra pour montrer sa détermination. "C'est la production qui est intervenue pour faire entendre raison à Mohamed de relâcher cette pauvre chèvre qui attendait un bébé. Cela a été monté et donc montré aux téléspectateurs", souligne la patronne d'ALP. Sanctionné, le candidat avait été exilé pendant près de deux jours sur une île.
Mais si les aventuriers tombent sur une espèce non-protégée, c'est à eux que revient le dernier mot, confirme Alexia Laroche-Joubert. "Les équipes sont composées de plusieurs aventuriers qui ont des avis et des convictions différentes, comme dans tout groupe. Généralement, c'est entre eux que le débat est ouvert pour faire revenir à la raison le ou les co-équipiers", explique-t-elle, citant l'exemple de l'équipe des Rouges, qui, cette saison, après avoir capturé un requin dans ses filets, a décidé de le relâcher.
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