On ne plaisante pas avec l'amour. Ce lundi 21 août 2023, M6 donne le coup d'envoi de la saison 18 de "L'Amour est dans le pré". Pour l'occasion, les fidèles téléspectateurs du format produit par Freemantle découvriront les speed-dating de Patrice, Anaïs et Jean-Paul. Mais avant, les agriculteurs en mal d'amour vont ouvrir les fameux courriers de leur(s) futur(e)s prétendant(e)s. Une séquence culte, qui ne dure plus que quelques minutes à l'antenne, mais qui, en coulisses, donne pas mal de fil à retordre à la production.
"Il y a évidemment un gros tri à faire, concède Gabriella Mather, la productrice de l'émission. Il y a un nombre de courriers limité parce que notre temps n'est pas extensible et le leur non plus. On essaye de ne pas dépasser les 50 lettres pour les agriculteurs qui en reçoivent beaucoup. On connaît les critères de chaque agriculteur, leur envie donc on essaye de filtrer en fonction de cela."
En coulisses, tout commence quelques mois plus tôt. Après avoir reçu des milliers de courriers suite à la diffusion des portraits des agriculteurs sur M6, "une équipe de six personnes les décortiquent" nous explique Anne Thomas, la directrice de casting. "C'est quasiment la même équipe depuis plusieurs années. Cette fidélité est importante parce qu'on a besoin de personnes très humaines, qui sont capables pas de passer du temps au téléphone avec les prétendants et les prétendantes" reconnaît-elle.
Face à l'afflux de lettres reçues chaque année, la production décortique "pendant plus de six semaines" ces courriers qui vont peut-être changer la vie des agriculteurs. "On est sur une moyenne de 10h par jour au téléphone pour pouvoir appeler le maximum de personnes" annonce la directrice de casting qui assure que "chaque personne qui envoie un courrier à forcément une réponse de notre part". "Il faut savoir qu'après l'aventure, toutes les autres lettres qui n'ont pas été présentées aux agriculteurs sont remises à ceux qui sont encore célibataire à la fin de l'expérience", renchérit Gabriella Mather.
S'ensuit alors une longue enquête pour vérifier la sincérité des prétendants et leur passé sur les réseaux sociaux. "Dans un premier temps, on leur pose des questions sur leur vie, sur leur motivation, sur qui ils sont, qui elles sont, et pourquoi ils ont envie d'écrire à untel ou untel, explique Anne Thomas. Et après on checke leurs réseaux sociaux, leurs publications. C'est devenu un passage obligé. On essaye d'éviter les gens qui veulent passer à la télé pour se faire voir. Mais avec les années, on en a de moins en moins. Je pense que les gens sont beaucoup plus avertis de ce qu'est le programme. Donc, les prétendantes et les prétendants qui écrivent le font plus pour des bonnes raisons maintenant." La production aura-t-elle encore fait les bons choix cette année ? Affaire à suivre...