Les débuts d'année se suivent et se ressemblent pour la presse. Comme c'est devenu une habitude, le passage à la nouvelle année a ainsi été l'occasion pour un certain nombre d'entre-eux d'augmenter leur prix de vente en kiosques, comme l'a constaté l'AFP aujourd'hui.
"Le Parisien-Aujourd'hui en France" est ainsi passé à 1,60 euro, soit une augmentation de 10 centimes. Cette dernière est censée financer des investissements pour "maintenir la qualité de notre journal et continuer à le distribuer dans les meilleures conditions", selon un avis aux lecteurs figurant dans l'édition du nouvel. En janvier 2018, le quotidien aux près de 290.000 exemplaires vendus chaque jour avait déjà décidé d'une hausse de 20 centimes, passant son prix au numéro à 1,50 euro.
Autre quotidien à augmenter son prix, "Les Echos". Le journal économique a lui aussi élevé de 10 centimes son prix de vente, à 2,90 euros. Il invoque de son côté "les augmentations des coûts de fabrication et de distribution du journal papier", selon un message aux lecteurs paru ce jeudi. L'édition du vendredi, qui inclut le magazine "Les Echos Weekend", passe pour sa part de 5 à 5,20 euros. Il s'agit de la troisième hausse de prix consécutive en trois ans pour le quotidien économique tirant à près de 130.000 exemplaires d'après les chiffres de l'ACPM. En janvier 2019, "Les Echos" était ainsi passé à 2,80 euros après une hausse de son prix de 20 centimes.
Même augmentation pour "L'Equipe" pour lequel il faudra débourser désormais dix centimes de plus, à 1,80 euro. Toujours en grande difficulté financière après s'être déclaré en cessation de paiement l'année dernière, "L'Humanité", diffusé à 35.000 exemplaires, a fait passer son prix de 1,10 à 1,20 euro. "Le Monde", "Libération, ou encore "Le Figaro" n'ont pour leur part pas touché à leur prix de vente en ce début d'année. Il faut dire qu'il l'avait augmenté l'année dernière pour le premier et le troisième.
Pour rappel, les prix en kiosques de la plupart des quotidiens ont nettement augmenté depuis deux ans, notamment en raison de frais liés au sauvetage du distributeur de journaux Presstalis.