L'une quitte France Télévisions pour le groupe Canal+, l'autre fait chemin inverse. A la rentrée, Natacha Polony laissera sa place de polémiste dans "On n'est pas couché" pour rejoindre "Le Grand Journal de Canal+" tandis que Léa Salamé quittera i-Télé pour arriver aux côtés d'Aymeric Caron dans l'émission de Laurent Ruquier. Ce matin, les deux femmes étaient les invitées du "Grand 8" de Laurence Ferrari où elles ont procédé à un passage de relai lors de l'interview "face à face", sous les yeux d'Audrey Pulvar, également ex-polémiste d'"On n'est pas couché".
"On se parle très souvent à i-Télé" a d'emblée lancé Natacha Polony, avant de conseiller la nouvelle polémiste de l'émission de Laurent Ruquier. "C'est très important de montrer qu'on n'est pas méchants. On est virulents face aux puissants mais, en revanche, la personne genre la petite chanteuse qui vient présenter son disque, même quand il n'est pas terrible, moi je trouve qu'il n'y a aucune gloire à lui écraser la figure" a-t-elle commencé, refusant de se censurer. "Il y a un respect de la personne et il y a parfois une forme d'humour ou d'ironie qui peut être beaucoup plus puissante que de balancer directement" a-t-elle jugé.
"L'enregistrement ne dure pas 4 heures : il dure 4h30, 5 heures... C'est un enfer ! Et puis il fait à peu près 45 degrés sur le plateau donc le mini-short, très important, un éventail, piquer la clim' parce qu'il y en a une pour deux..." a continué Natacha Polony, avant d'évoquer le cas Aymeric Caron. "Sa plus grande qualité, c'est qu'il peut être très gentil, comme l'a dit Nicolas Bedos, en privé. Il a des convictions et il croit très, très, très fort à ses convictions" a prévenu l'ancienne polémiste à la nouvelle.
En revanche, si Natacha Polony a assuré que Léa Salamé ne serait pas obligée de rire aux blagues de Laurent Ruquier et de Nicolas Bedos, la future camarade de Jean-Michel Aphatie a mis en garde l'humoriste d'"On n'est pas couché". "S'il tombe amoureux d'une autre, je lui fais une crise de jalousie énorme !" s'est-elle amusée. Enfin, Natacha Polony a confié qu'"avoir 40-45 minutes face à un homme politique" allait probablement lui manquer, tout comme "le temps de développer des idées".