Laurent Ruquier fera sa rentrée un peu avant les autres. Si la rentrée de France 2 est fixée au 31 août pour les programmes de semaine et le 5 et 6 septembre pour les hebdos du week-end, l'animateur sera de retour à l'antenne dès le samedi 29 août pour donner le coup d'envoi de la dixième saison de "On n'est pas couché", le talk show qu'il présente tous les samedis en deuxième partie de soirée depuis septembre 2006 !
Grosse nouveauté de la saison, l'arrivée de l'écrivain (et Grosse Tête) Yann Moix qui remplace Aymeric Caron. Il sera assis chaque semaine aux côtés de Léa Salamé, qui a rejoint le programme à la rentrée dernière à la place de Natacha Polony. Une rentrée que Yann Moix prépare activement. Comme il l'explique dans le magazine interne de la chaîne publique, il "lit beaucoup, sur beaucoup de sujets". "La meilleure façon d'être légitime, c'est de connaître à fond ses dossiers. D'où, en ce qui me concerne, un énorme travail de préparation. En prévision de la rentrée, depuis cet été, je lis beaucoup, sur beaucoup de sujets. Et, plus je lis, plus je prends conscience de ce que mes connaissances, dans tel ou tel domaine, avaient de superficiel."
Yann Moix indique avoir accepté de venir chaque semaine sur le plateau d''On n'est pas couché' "sans la moindre agressivité ni la moindre violence". "J'envisage ce rôle comme une véritable mission – oui, je suis très naïf. Une mission qui consiste à savoir être critique si nécessaire – pour déconstruire une pensée qui me paraîtrait confuse – et élogieux quand il le faut – pour donner sa chance à une oeuvre plus compliquée, par exemple", explique-t-il.
"Le vrai malentendu (entre moi et mon image, ndlr) vient de ma profonde timidité – et disons aussi de mon sens de la répartie, que j'ai depuis au moins la classe de sixième. Quand on est timide, sur un plateau de télévision, on a vite fait de se retrouver au centre d'une arène terriblement déstabilisante, qui déforme ce que l'on est vraiment. Dans ce contexte, il m'est arrivé de parler de façon très virulente. La timidité aidant, poussé dans mes retranchements, j'en suis venu à prononcer, non pas des phrases qui me dépassaient – car je suis trop structuré pour me laisser aller à dire l'inverse de ce que je pense –, mais des mots qui correspondaient exactement à ce que mes ennemis attendaient de moi", explique Yann Moix dans la même interview.