Opération transparence. Mercredi soir dans "Touche pas à mon poste", Cyril Hanouna et ses chroniqueurs ont commenté l'article paru en début de semaine dans "Télé 2 Semaines", qui avait pour ambition de révéler "les vrais salaires de la télé". Un grand déballage qui a suscité un accueil mitigé de la part de la bande du talk-show mais dans lequel on apprend en substance que Benjamin Castaldi toucherait en moyenne 4.000 euros par prime animé sur la chaîne tandis que les chroniqueurs de "TPMP" - dont il fait partie - recevraient entre 150 euros et 1.500 euros par émission. Valérie Benaïm percevrait de son côté 1.200 euros pour chaque numéro de "C'est que de la télé".
Avant d'entamer le débat, Cyril Hanouna, sans évoquer sa propre rémunération, a mis en perspective le cachet actuel de Benjamin Castaldi sur la chaine avec celui de sa période TF1, notamment lors de "Secret Story" où il percevait selon ses dires pas moins de 600.000 euros par saison. L'animateur a également précisé que Benjamin Castaldi était payé sous forme de facture et touchait au final non pas 4.000 euros mais "environ 1.500 euros".
Pour Jean-Michel Maire, la révélation de ces rémunérations est quelque chose de normal. "Le salaire des autres, ça m'intéresse, donc ça ne me choque pas qu'on me demande mon salaire à moi", a-t-il expliqué. Cyril Hanouna a affirmé pour sa part sans ciller qu'il ne connaissait pas le montant des cachets reçus par les différents membres de son équipe et a donc demandé à son chroniqueur combien il gagnait. L'intéressé a annoncé la somme de 700 euros par émission. "Je gagne moins que Jean-Michel Maire ! C'est pas possible !", a aussitôt fait mine de s'indigner son collègue Gilles Verdez qui, lui, a confié gagner 600 euros pour chaque soir de présence.
Doc Gyneco, également présent en plateau, cumule deux casquettes en officiant à la fois dans "Touche pas à mon poste" et dans "Balance ton post", comme sa collègue Christine Kelly. Le chanteur n'a pas été jusqu'à révéler sa rémunération mais a affirmé reverser la moitié de son cachet à une association caritative. En conclusion, Christine Kelly a tenu à relativiser la portée de ces chiffres. "C'est l'arbre qui cache la forêt, parce qu'il y a beaucoup de gens dans l'audiovisuel qui ne gagnent pas l'ombre de ce qui est dit là", a rappelé l'ancienne membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.