Jean-François Copé et son entourage sont sous pression. Ce matin, "Le Point" consacre sa Une à "L'affaire Copé". L'hebdomadaire dévoile les "générosités" accordées par le président de l'UMP à l'agence de communication Bygmalion, appartenant à deux de ses anciens collaborateurs, Bastien Millot et Guy Alves. Ce matin, sur sur i-Télé, Jean-François Copé a vivement dénoncé un "coup monté de manière absolument ignoble", estimant que Franz-Olivier Giesbert, l'ancien PDG du "Point", cherche à le "détruire". Il a également décidé de porter plainte contre le député UMP Lionel Tardy qui a écrit ce matin sur son compte Twitter : "Tout le monde savait pour @jf_cope : c'est la raison pour laquelle je n'ai pas participé au #Sarkothon".
Ce matin, Bastien Millot, un des deux dirigeants de Bygmalion, s'est exprimée sur Europe 1 où il est chroniqueur régulier. Il a estimé que sa société n'avait "rien d'opaque" avant de détailler rapidement ses activités et d'assumer ne pas publier les comptes de sa société. Il a reconnu avoir Jean-François Copé parmi ses 150 clients mais a dénoncé les "rumeurs", les "amalgames" et les "affabulations" de l'article du "Point". "La volonté de faire un scoop a triomphé sur la volonté d'être méthodique", a-t-il déploré.
Des explications qui ont visiblement convaincu la direction d'Europe 1 où Bastien Millot, déjà montré du doigt dans des affaires touchant France Télévisions, officie comme chroniqueur dans l'émission de Jean-Marc Morandini. Contactée par puremedias.com, la direction de la station nous a fait savoir qu'elle respectait la présomption d'innocence de Bastien Millot et qu'il ne serait pas écarté de l'antenne "sauf si l'affaire se développe au niveau judiciaire". A noter que le chroniqueur sera absent pendant les prochaines semaines en raison des élections municipales. En effet, Bastien Millot est présent dans une liste dans une petite ville de l'Aisne, en Picardie. Cette absence temporaire avait été décidée avant les révélations du Point.