Elle avait assuré ne vouloir accorder qu'une seule interview, au Nouvel Observateur, pour la promotion de son ouvrage sur sa relation intime avec DSK, "Belle et bête". Quinze jours après le début de la tempête médiatique qui a accompagné la sortie du livre, Marcela Iacub s'en tient à cette ligne et refuse toujours de parler aux journalistes qui souhaitent l'interroger.
Dimanche, "Le Supplément" de Canal+ consacrait un portrait à la sulfureuse journaliste, "la femme par qui le scandale arrive". Mais les équipes de l'émission ont bien eu du mal à recueillir des témoignages en faveur de la chroniqueuse de Libération et se sont souvent heurter à une fin de non recevoir. Même au sein du laboratoire de démographie historique où elle travaille, c'est silence radio. Personne ne veut s'exprimer sur l'ex-maîtresse de DSK.
Appelée au téléphone par le journaliste qui réalisait le reportage, elle lui raccroche au nez. Les équipes de Canal+ ont alors tenté d'aller l'interroger directement à son domicile. En vain, Marcela Iacub ignore les caméras et se réfugie dans l'ascenseur de son immeuble du sud parisien. Seul un voisin de palier a accepté de parler, assurant avoir croisé plusieurs fois Dominique Strauss-Kahn. La semaine dernière, Marcela Iacub a été condamnée avec son éditeur Stock à verser des dommages et intérêts à l'ex-patron du FMI. Lors de l'audience, un courriel compromettant a mis en difficultés sa stratégie de défense. Si vous avez raté cette séquence, puremedias.com vous propose de la revoir.