Lady Gaga aime faire parler d'elle. La chanteuse a une nouvelle fois multiplié les excentricités pour la sortie de "ARTPOP", son troisième album, emmené par le single "Applause". Après une série de photos et une vidéo où la chanteuse était entièrement nue, elle s'est amusée à changer de corps pour le clip de "Applause" avant d'enchaîner les tenues différentes sur scène pour ce même titre. Dernièrement, de passage outre-Manche dans "The X Factor", elle a offert une prestation étonnante sur "Venus" et "Do What U Want", deux nouveaux titres.
Toutefois, les provocations ne fonctionnent plus autant qu'avant puisqu'"ARTPOP" a réalisé un démarrage inférieur à celui de "Born This Way", il y a deux ans. Malgré tout, la chanteuse continue de créer l'événement et sa prestation d'hier soir, aux "American Music Awards", était particulièrement attendue. Et cette fois, après être arrivée sur le tapis rouge sur un cheval humain, c'est en secrétaire de la Maison Blanche que Lady Gaga a ouvert son live pour son nouveau single, "Do What U Want", en duo avec le chanteur R. Kelly.
Mais lorsque vient le coup de téléphone du "Président Kelly", les choses se corsent. "Vous travaillez pour moi depuis six ans, vous savez ce que je veux" lui lance le chanteur/président, exigeant son déjeuner. Et en guise de repas, R. Kelly a le droit à une prestation d'une Lady Gaga énergique mais sans excès. Malgré tout, le duo ne se prive pas d'une petite provocation en mimant, très rapidement, un acte sexuel - moins explicite que lors du passage des deux artistes au "Saturday Night Live" - sur le bureau du président.
Une histoire politico-sexuelle qui n'est pas sans rappeler la liaison entre Bill Clinton et Monica Lewinsky... sauf que l'aventure tourne court lorsqu'une photo apparaît sur Instagram. Le couple se sépare et le président R. Kelly nie alors toute relation, laissant une Lady Gaga triste et seule sur son piano. "Faites ce que vous voulez avec mon corps... Aidez-moi... Faites ce que vous voulez de moi..." hurle-t-elle, à destination cette fois des critiques puisqu'en fond, une succession d'articles apparaissent, avec pour titres "Lady Gaga est grosse", "La mort est proche" ou encore "Mother Monster vs. Mother Russia", ainsi qu'une vidéo de la chanteuse, enfant, au piano.