Petits tacles en famille. Dans un entretien accordé à nos confrères du Figaro, Bernard Debré se laisse aller à quelques commentaires concernant Nathalie Kosciusko-Morizet, une cousine lointaine, mais surtout son propre frère jumeau. Le député de Paris n'a semble-t-il pas apprécié la visite de Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel de mars 2007 à mars 2016, sur le plateau d'"On n'est pas couché". Fin avril, ce dernier s'était en effet rendu sur France 2 et avait tenté de charmer Léa Salamé, avant d'imiter Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing.
Mais ce comportement a agacé Bernard Debré. "Je l'aime bien mais on ne va pas à la télévision pour regarder Léa Salamé comme ça... Et puis, vous imaginez le président du Conseil constitutionnel imiter Giscard et Chirac ?", s'agace ainsi le député dans les colonnes du quotidien. "Il ne faut pas aller faire des blagues vaseuses quand on n'a pas l'habitude d'en faire", estime-t-il, concédant malgré tout que son frère a été mal accompagné. "C'est sûrement un connard ce type qui lui a conseillé de paraître jeune", lâche Bernard Debré...
Sur le plateau d'"On n'est pas couché", il y a deux semaines, Jean-Louis Debré avait directement débuté par regretter de ne pas avoir pu se rendre plus tôt dans l'émission, en raison de ses fonctions. "Pendant neuf ans, je ne pouvais rien dire. Je ne pouvais pas venir chez vous ! J'avez mon mur des lamentations", avait-il déclaré, avouant être "très" frustré de ne pas avoir "rencontré plus souvent" Léa Salamé ! L'ancien président du Conseil constitutionnel avait par ailleurs confirmé avoir annulé un entretien sur France Inter en apprenant que la polémiste d'"On n'est pas couché" et intervieweuse de la station publique n'était pas là le jour de sa venue.
"J'allais sur France Inter uniquement pour vous voir", avait-il ainsi lancé. Et quand Yann Moix avait ironisé sur cette tentative de séduction, lâchant "Elle m'a dit en coulisses qu'elle ne pouvait pas vous blairer", Jean-Louis Debré était reparti à la charge. "Je le sais mais il ne faut jamais désespérer. J'ai toujours un espoir. Alors si vous pouvez me dire comment on fait...", avait-il poursuivi. "Un côté Giscard et Chirac", avait alors souligné Laurent Ruquier... avant que son invité ne se mette à imiter les deux anciens présidents ! puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.