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Une de "Têtu" avec Bilal Hassani : La SNCF et la RATP refusent son affichage dans les gares
Publié le 2 décembre 2021 à 11:11
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
La régie publicitaire explique qu'il est "impossible d'afficher des visuels où sont présentes des références religieuses".
Bilal Hassani en Jésus : La Une de "Têtu" censurée par la SNCF et la RATP © "Têtu"
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Une Une "trop" chrétienne pour la SNCF et la RATP. Selon "Arrêt sur images", les deux entreprises de transports français ont censuré la dernière Une de "Têtu", en kiosques depuis hier. Le magazine engagé pour les causes LGBTQI+ a décidé de mettre en première page de couverture le jeune chanteur Bilal Hassani, ancien représentant de la France pour l'Eurovision et ex-candidat de la dernière saison de "Danse avec les stars" sur TF1. Celui-ci apparaît auréolé, à l'instar de Jésus, les cheveux longs, avec en titre : "Bilal Hassani, la personnalité de l'année".

"Il n'y a pas d'offense dans cette Une"

Selon Thomas Vampouille, rédacteur en chef de la revue, interrogé par "ASI", Mediatransports, la régie publicitaire qui s'occupe des affichages dans les gares parisiennes de la SNCF et les stations de métro et RER de la RATP, a refusé la Une avec Bilal Hassani en raison de son caractère "confessionnel".

"On voulait l'installer comme une icône, comme la Madone. C'est un classique de la culture pop. Au début, on était parti sur une représentation de Marie. Finalement, beaucoup l'ont pris pour Jésus, pour cette ambiguïté, qui lui va très bien", a réagi le journaliste, invité dans "Touche pas à mon poste" hier. Et d'ajouter : "Il n'y a évidemment aucun caractère confessionnel. La réaction, on ne la comprend pas". "Il n'y a pas d'offense dans cette Une", a-t-il martelé.

Contacté par "ASI", Mediatransports s'explique : "Dans nos contrats avec les opérateurs de transports et en l'espèce la SNCF et la RATP, il nous est impossible d'afficher des visuels où sont présentes des références religieuses".

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