Qui de mieux pour commenter le boycott de Canal+ par le PSG qu'un ancien patron des sports de Canal également ex-président de l'équipe parisienne ? Hier soir, Michel Denisot était l'invité du "Petit journal" de Yann Barthès pour faire la promotion de son dernier numéro de "Conversation secrète" avec Manuel Valls diffusé ce soir.
Le journaliste est notamment revenu sur le boycott des micros de Canal+ décidé depuis ce week-end par le PSG après les sanctions appliquées à Zlatan Ibrahimovic. Le joueur parisien a été suspendu par la LFP après la diffusion à l'antenne de propos violents à l'encontre des arbitres, après le match Paris-Bordeaux. Un boycott qui ne s'applique cependant pas aux matchs de la Ligue des champions.
"Je peux comprendre dans la ligne droite, en fin de saison comme ça, quand tout se joue pour ces clubs-là, qu'il y ait un peu de crispation, d'énervement, qu'on soit un peu excessif. Parce que c'est totalement excessif de mon point de vue" a commenté Michel Denisot. "Mais que ça dure jusqu'à la fin de la saison, ça ne me paraît pas logique du tout, même pour les gens qui aiment le foot, pour les millions d'abonnés à Canal", a-t-il ajouté.
Le journaliste a ensuite regretté que le PSG oublie son histoire : "C'est un peu oublier aussi l'histoire. Dans le monde d'aujourd'hui, c'est assez fréquent. Ca fait trente ans que Canal est le principal financier du football français. Encore aujourd'hui, Canal paye plus que beIN (Sport, ndlr)... Je pense que le président de la Ligue de football devrait aussi y penser... Qu'il y ait un mouvement d'humeur fort, OK, mais que ça dure, non", a résumé Michel Denisot.
Et d'ajouter : "Et il devrait y avoir aujourd'hui une réunion pour qu'on essaye de régler ça avec un peu d'humour comme le font les journalistes de Canal qui font bien leur boulot. Le micro n'a jamais été responsable des propos. Et parfois, il y a des clubs qui sont contents de trouver des micros et des caméras quand ça les arrange", a-t-il ainsi lancé. puremedias.com vous propose de découvrir la réaction de Michel Denisot.