Patrick Menais est prié de faire ses cartons. Selon les informations des Jours, l'inspection du travail a validé le licenciement du patron du "Zapping" de Canal+ pour "faute lourde". La chaîne cryptée avait reproché à son salarié d'avoir déposé en son nom à l'INPI les marques "Le Zapping" et "L'année du zapping". Selon l'inspection du travail, même si le groupe n'a jamais déposé ces deux marques depuis leur création en 1989, celles-ci font "partie de son patrimoine" et ont déjà "été défendues par Canal+ (...) contre un déposant extérieur" par le passé.
Ainsi, l'inspection du travail estime aussi que "les dépôts effectués par Monsieur Patrick Menais à l'INPI caractérisent un acte déloyal fautif", dans ce courrier daté du 22 août et que nos confrères pu consulter. "Le salarié n'a cependant à aucun moment entrepris de démarche volontaire pour les retirer à l'INPI, (...) ce qui confirme une attitude déloyale suffisamment fautive pour justifier un licenciement", indique également l'inspection du travail. Sauf que, selon Les Jours, à la demande de cette même inspection du travail, Patrick Menais a entamé la démarche de retrait du dépôt des marques à l'INPI début août...
Malgré cette validation du licenciement de Patrick Menais pour faute lourde, qui l'empêche donc d'obtenir des indemnités, l'ancien patron du "Zapping" devrait riposter, avancent nos confrères, qui ajoutent que "trois types de recours – gracieux, contentieux, c'est-à-dire devant le tribunal administratif, et hiérachique, c'est-à-dire auprès de la ministre du Travail Myriam El-Khomri – vont être lancés contre le licenciement et son autorisation par l'inspection du travail". La bataille autour du "Zapping", dont l'ultime numéro a été diffusé le 3 juillet, n'est donc pas finie.