Charline Vanhoenacker répond à Maïtena Biraben. Le 1er octobre dernier, l'animatrice du "Grand Journal" avait dénoncé le "mépris" d'une chronique de sa camarade de France Inter du 8 septembre dernier. Ce jour-là, Charline Vanhoenacker avait vivement critiqué la reprise en main de la chaîne cryptée par Vincent Bolloré et qualifié Maïtena Biraben de "domestique" après que l'animatrice de Canal+ eut annoncé au "Parisien" son intention de faire une émission "polie" et "avec le sourire". "Sourire et politesse : après tout, on ne demande rien de plus aux domestiques", avait taclé Charline Vanhoenacker.
Trois semaines plus tard, Maïtena Biraben lui avait répondu sur l'antenne de France Inter lors d'une invitation dans "L'instant M" de Sonia Devillers. "Je voulais venir ici (...) à France Inter, parce que vous bossez bien mais aussi parce que c'est ici qu'il y a eu la plus grande expression du mépris. Quand Charline Vanhoenacker a parlé de 'domestique', c'est la plus grande expression de mépris", avait lancé l'animatrice de Canal+ en fin d'émission, très remontée.
Interrogée par Grazia cette semaine, Charline Vanhoenacker est revenue sur cette accusation de Maïtena Biraben. "C'est de bonne guerre mais je n'ai pas trouvé ça classe qu'elle le dise pendant le générique de fin de Sonia pour éviter peut-être que cette dernière ne lui réponde", a commenté la billetiste de France Inter. Charline Vanhoenacker a ensuite précisé : "Dans mon billet, je n'attaque pas sa personne, mais son image médiatique et le système Bolloré dont elle a accepté d'être le porte-drapeau". Et de conclure : "Continuer à présenter 'Le Grand Journal', c'est courageux. J'ai appris une chose : quand vous attaquez le milieu médiatique, vous avez plus de problèmes que quand vous vous en prenez au milieu politique".
Invitée dimanche de "Médias, le mag" (dont puremedias.com est partenaire), Charline Vanhoenacker avait assumé le choix du terme "domestique". "J'ai soigneusement choisi mon mot. Ca souligne toute la démonstration. C'est la chute d'un papier qui est construit", avait-elle expliqué. L'humoriste avait ajouté que Maïtena Biraben lui avait "tendu une énorme perche" avec son interview au "Parisien" dans laquelle elle parlait d'une "émission polie" et "avec le sourire".