Sa première réaction officielle après l'affaire du Sofitel de New York avait été réservée à Claire Chazal, dans le 20 heures de TF1. La seconde a été confiée à son biographe officiel, Michel Taubmann, dans un livre à paraître : "Affaires DSK, la contre-enquête", dont Paris Match publie les bonnes feuilles. Pas de révélations chocs au programme mais de précieuses confidences.
A propos de Nafissatou Diallo, l'ex-patron du FMI maintient sa version initiale des faits : une relations consentie, et non un viol. Dans la fameuse suite 2806, Madame Diallo n'aurait été guère surprise ni choquée de voir DSK sortir nu de la salle de bains, écrit Michel Taubmann. Elle se serait dirigée vers la sortie sans se précipiter "avant de fixer DSK du regard". Ce qu'il avait interprété comme une invitation. A propos de cet épisode, il explique : "Rien ne serait arrivé si je n'avais pas eu cette relation consentie mais stupide avec Nafissatou Diallo". L'ex-patron du FMI estime "avoir ouvert la porte à toutes les autres affaires" ce jour-là. Comme celle du Carlton par exemple ou encore l'affaire Tristane Banon, classée sans suite depuis.
Son biographe revient aussi sur les fameuses soirées libertines. "Il n'a jamais déboursé un centime" écrit-il mais assume en avoir été l'un des participants. "Dans la presse, on associe mon nom à la prostitution, c'est insupportable (...) La prostitution, le proxénétisme, je les ai en horreur (...) Ce n'est pas moi, cela. Vous vous rendez compte des dégâts causés sur ma femme, sur nos enfants ?" lance Dominique Strauss-Kahn.
Après le ravage médiatique de ces dernières semaines, DSK et son épouse Anne Sinclair ont attaqué de nombreux journaux, les nouvelles révélations sur un possible complot relancent l'affaire du Sofitel. L'ex-patron du FMI assure vouloir "rompre avec tout cela". Comme il l'avait déjà promis à plusieurs journalistes avant ce fameux 14 mai 2011 ? "C'est fini" assure-t-il à son biographe.