Eric Zemmour en voie d'élimination des médias ? C'est du moins ce que prétend le polémiste de RTL et Paris Première. Dans une interview au Parisien publiée aujourd'hui, Eric Zemmour a ainsi expliqué qu'on essayait de l'exclure progressivement de la sphère médiatique. "On essaie de m'éliminer petit à petit. L'appel a été entendu par iTELE, par Laurent Ruquier... Heureusement pas par tout le monde. Je rends hommage à ceux qui ont eu le courage de me défendre, à un moment où ma liberté d'expression est menacée. C'est une question de courage : Christopher Baldelli à RTL ou mes employeurs à M6 et Paris Première en ont eu, et je leur suis très reconnaissant", a-t-il expliqué.
Eric Zemmour a poursuivi : "Je ne vois pas d'autre terme que celui de mise à mort : il y a clairement une volonté de m'éradiquer des médias de la part de certains... Comment appelez-vous le fait que le président de la République dise que mon livre n'est pas digne d'être lu, que le Premier ministre ou la société de journalistes de RTL demandent mon renvoi ?... 'Dans les régimes totalitaires, on ne sait jamais si on est attaqué par le haut ou par le bas', disait Soljenitsyne. Selon moi, cette définition s'applique à la France d'aujourd'hui", a-t-il commenté.
Interrogé sur la récente déclaration de Laurent Ruquier quiregrettait de lui avoir donné la parole pendant plusieurs années, Eric Zemmour a préféré ne pas répondre. "Je ne souhaite pas polémiquer avec lui. Il dit ce qu'il veut, et les gens jugeront", a-t-il simplement commenté.
L'essayiste n'a enfin pas échappé à une question sur l'arrivée probable de Yann Moix à la place d'Aymeric Caron. "Je m'en moque. Je ne suis pas propriétaire de la fonction que j'ai occupée pendant cinq ans !", a réagi Eric Zemmour. Avant de se faire plus bienveillant : "Je trouve Yann Moix sympathique et talentueux, nous avons eu de très bons échanges sur le plateau d''On n'est pas couché' à l'époque. Je l'avais éreinté, mais il a su se défendre, c'était un combat à la loyale".