Françoise Hardy peut dormir tranquille, elle ne sera pas à la rue si François Hollande est élu le 6 mai prochain président de la République. Invité hier de "Des paroles et des actes" sur France 2, le candidat socialiste a rassuré lé chanteuse, qui s'était inquiétée de sa victoire dans un entretien à Paris Match déclarant : "Je paie 40 000 euros d'ISF par an. Si Hollande le multiplie par trois, qu'est-ce que je fais ? Je suis à la rue."
"Si les personnes qui sont à la rue payaient 40 000 euros d'ISF, elles seraient heureuses ces personnes. Il y a des gens qui couchent dehors, dans les tentes, les roulottes, les caravanes. Je veux rassurer Françoise Hardy, l'ISF ne sera pas multiplié par trois puisque je vais revenir exactement au barème qui existait l'année dernière avant qu'il soit baissé par Nicolas Sarkozy. De ce point de vue là, elle ne sera donc pas à la rue" a expliqué François Hollande.
Sa proposition de de taxer les revenus de plus d'un million d'euros à 75% n'est pas franchement du goût de nos artistes. Après Jamel Debbouze, qui a jugé ce taux de taxation "ridicule" la semaine dernière, Patrick Bruel a comparé cette mesure à de la "confiscation". Dans Paris Match, Françoise Hardy suit et confie aussi se sentir plus chez elle à Londres ou à New York, pour des raisons fiscales.
"Je vais d'ailleurs être obligée de déménager, de quitter Paris à cause de l'ISF. Je crois que la plupart des gens ne se rendent pas compte du drame que l'ISF cause aux gens de ma catégorie. Je suis forcée, à pas loin de 70 ans et malade, de vendre mon appartement et de déménager. Si Hollande passe, je ne suis pas certaine que mon revenu suffira à payer mes impôts" avait-elle expliqué. La chanteuse ne cache aucun détail sur les montants des impôts qu'elle doit payer, ni sur ses revenus actuels, qu'elle chiffre à 150.000 euros.