Cela devait être une grande rentrée médias pour Jean-Marc Morandini. Il sera finalement absent de la plupart des antennes. Après Europe 1, iTELE a décidé de se passer de lui pour sa nouvelle grille des programmes, attendue ce lundi. Seul le groupe NRJ le maintient donc sur ses ondes, malgré l'affaire des castings douteux qui a éclaté au coeur de l'été. Depuis, deux enquêtes préliminaires du parquet de Paris ont été ouvertes pour "corruption de mineur" et "harcèlement sexuel et travail clandestin".
C'est Serge Nedjar, patron d'iTELE, qui l'a annoncé hier à la rédaction, selon le site LesJours.fr, confirmant une information du Canard Enchaîné du 10 août dernier. Amandine Bégot, journaliste de la chaîne et ex-matinalière aux côtés de Bruce Toussaint, hérite de sa tranche, le 18-19h, sur la futures CNews. Comme prévu, Laurence Ferrari prendra le relais pour l'heure suivante, avec "Le direct Ferrari".
Jean-Marc Morandini pourra-t-il un jour devenir l'un des visages d'iTELE si les enquêtes et plaintes en cours font pschitt ? "Il faudra voir comment ça évolue dans les mois qui viennent", a simplement précisé Nedjar devant la rédaction, rappelant le principe de "la présomption d'innocence". Tout est donc encore possible.
Mise à jour 11h20 : Suite à la publication de l'article de LesJours.fr, la direction de la communication du groupe Canal+ a envoyé à 11h18 un communiqué pour préciser la situation. "Dans le respect du principe de présomption d'innocence, le Groupe CANAL confirme l'arrivée de Jean-Marc Morandini sur iTELE. Pour lui permettre de préparer sa défense, iTELE et Jean-Marc Morandini détermineront à quelle date débutera son émission. En cas de condamnation, Jean-Marc Morandini et iTELE ont d'ores et déjà prévu qu'il quitterait le groupe sans indemnité", écrit le groupe. Jean-Marc Morandini est donc salarié du groupe mais absent de l'antenne.