Il fait son grand retour. Après un an d'absence et des soucis de santé, Jean-Pierre Elkabbach reviendra à l'antenne de CNews la semaine prochaine. Le présentateur animera un nouveau rendez-vous politique, le dimanche 27 septembre à 19h, baptisé "Repères". A cette occasion, l'ex-voix d'Europe 1 s'est confiée hier au "Parisien".
Le journaliste de 82 ans a d'abord donné des nouvelles de sa santé : "Ce que j'ai eu était inattendu et violent. J'ai eu la chance d'être traité par les meilleurs. J'ai résisté, me voici debout. La France peut être fière de ses personnels de santé, ils ont ma gratitude. J'ai été hospitalisé un mois et demi. Pendant des semaines, je n'ai eu aucun autre intérêt que la survie". Par ailleurs, il a assuré que "la page était tournée" et qu'il n'avait "pas de traitement" en ce moment.
Jean-Pierre Elkabbach a ensuite évoqué le style des interviews qu'il fera sur CNews. "Je reste qui je suis. Je poserai les questions de bon sens que les gens auraient envie de poser, avec un engagement d'impartialité. Je hais les conformismes", a-t-il confié. A la question de sa couleur politique, il a martelé qu'il n'était pas de droite : "On se trompe ! J'essaie de faire mon métier en toute neutralité (...) Faut déranger ! Je ne suis pas un caméléon, je ne prends pas la couleur de mon invité".
Plus tard dans cette interview, l'ancien patron de France Télévisions a également commenté la présence d'Eric Zemmour sur la chaîne d'information du groupe Canal+. "Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais un Eric Zemmour ne fait pas le fascisme en France. Si on déplore ses idées, si on le craint, la solution est de l'affronter. Qu'est-ce que cette société sectaire, recroquevillée qui ne veut débattre qu'avec son propre miroir ?", a-t-il lancé. Et d'ajouter : "Eric Zemmour existe en affichant ses jugements et ses angoisses. Il faut dialoguer avec lui, et quand on n'est pas d'accord, lui expliquer qu'il se trompe. Il ne faut pas vivre dans le conformisme et la peur".