Les émissions enregistrées, c'est fini ! C'est en substance ce qu'a annoncé Jean-Vincent Placé à Jean-Jacques Bourdin ce vendredi matin sur BFMTV. Le sénateur écologiste de l'Essonne revenait ainsi sur l'incident ayant eu lieu au début du mois sur le plateau du "Supplément" de Canal+. Le 13 avril dernier, la chaîne cryptée avait diffusé des images de Jean-Vincent Placé quittant furieux l'émission de Maïtena Biraben après la diffusion d'un reportage évoquant son affaire dite des amendes impayées. Ce jour-là, la production de l'émission avait décidé de diffuser cette séquence de l'émission enregistrée deux jours auparavant et censée être hors antenne. Le sénateur avait à l'époque vivement critiqué ce choix tout comme le travail du journaliste ayant réalisé le reportage. "Je n'ai jamais vu des tordus pareils" avait-il notamment taclé.
Trois semaines plus tard, Jean-Vincent Placé semble avoir pris une résolution claire. "Je ne referai plus jamais (...) une émission enregistrée" a-t-il annoncé à Jean-Jacques Bourdin. "Parce que même (...) dans la discussion que j'ai avec l'intervieweuse, il y a beaucoup de coupes en réalité. Et c'est plus du tout la même chose. J'ai fait l'erreur d'y aller notamment pour ça" a-t-il expliqué. Exit donc des émissions enregistrées ou majoritairement enregistrées comme "Salut les Terriens !", "Complément d'enquête" ou encore "On n'est pas couché".
Sur le fond de l'affaire, Jean-Vincent Placé a de nouveau affirmé avoir payé toutes ses amendes dès le 6 janvier dernier. "Ce n'était pas très difficile de vérifier" a-t-il confié avant de s'en prendre une nouvelle fois au journaliste du "Supplément" ayant réalisé le reportage : "J'ai passé six jours avec... j'allais dire votre confrère mais je veux pas être désobligeant... En fait, c'est une certaine façon aujourd'hui de faire du sensationnalisme avec peu de déontologie et c'est pas très bien" a taclé le sénateur. "Passer six jours avec la personne qui m'a posé des questions très nombreuses et très légitimes d'ailleurs. Il suffisait de poser la question. Il aurait eu la réponse. Il aurait eu les documents et hop, l'histoire était réglée" a regretté Jean-Vincent Placé.