Elle se dit "harcelée" par un paparazzi. L'AFP rapporte ce vendredi qu'une enquête a été ouverte par le parquet de Paris suite à une plainte déposée par la comédienne Julie Gayet pour "mise en danger de la vie d'autrui". La comédienne est à la Une de la presse depuis que Closer a publié, le mois dernier, des clichés lui attribuant une liaison avec le président de la République François Hollande.
Cette plainte de Julie Gayet n'est pas la première depuis la révélation de l'affaire. Peu après la parution du magazine people du groupe Mondadori, la comédienne avait porté plainte au civil pour "atteinte à la vie privée". Dans cette procédure, Julie Gayet réclame 50.000 euros de dommages et intérêts, 4.000 euros au titre des frais de justice, ainsi qu'une publication du jugement sur la moitié de la couverture de Closer. L'affaire sera tranchée le 6 mars prochain par le tribunal de Nanterre.
Depuis, Julie Gayet a également déposé plainte au pénal contre Closer, mais pas pour la même série de photos. La comédienne vise cette fois des clichés publiés la semaine suivante, le 16 janvier, qui la montraient au volant de sa voiture. Suite au dépôt de cette plainte, le parquet de Nanterre a ordonné fin janvier l'ouverture d'une enquête préliminaire confiée à la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP). Cette procédure lancée par Julie Gayet s'appuie sur l'article 226-1 du code pénal, qui punit d'un an d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende le fait de porter volontairement atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui.