Lilian Thuram à Antoine de Caunes, Karine Le Marchand à Thomas Hugues. Des interlocuteurs qui étonnent Laurence Pieau, la directrice de la rédaction de l'hebdomadaire Closer. Sur son compte Twitter, celle-ci juge "incroyable ce SMS montré par Thuram à un de Caunes si soucieux d'ordinaire de protéger la vie privée". Et pour cause, Laurence Pieau affirme avoir retrouvé une ancienne assignation d'Antoine de Caunes contre son magazine. "Son avocat s'indignait de voir exposée 'à la curiosité suscitée de très nombreux lecteurs des éléments de la vie privée du demandeur'" explique-t-elle.
"C'est pas des éléments de la vie privée de Thuram et de Karine Le Marchand (dont le SMS n'avait pas vocation à être rendu public) qu'Antoine de Caunes a exposés hier sur Canal ?" s'interroge en conséquence la directrice de la rédaction de Closer avant de prendre pour cible Thomas Hugues, qui a recueilli la réaction de Karine Le Marchand. "Marrant aussi de voir Thomas Hugues se lancer dans la bataille (...) quand on sait qu'il a toujours attaqué la presse people dès lors qu'elle évoquait son couple" note-t-elle. "A l époque, Thomas Hugues rappelait dans ses assignations que ses apparitions dans la presse (ainsi que celles de son épouse de l'époque) devaient être 'divulguées sous son contrôle'. Question : Thomas Hugues a-t-il demandé à Lilian Thuram l'autorisation de parler de son couple ?" se demande Laurence Pieau.
Suite à la plainte déposée par l'animatrice de M6 puis retirée contre l'ex-footballeur il y a quelques semaines pour "violences conjugales", Lilian Thuram a évoqué l'affaire hier soir dans "Le Grand Journal de Canal+" animé par Antoine de Caunes, assurant n'avoir "jamais été violent avec Karine Le Marchand". "Elle m'a fait une demande, une demande de compensation par rapport aux années passées ensemble. J'ai dit non. Elle m'a envoyé un SMS, m'a dit qu'elle allait me détruire, détruire mon image" a-t-il ajouté.
De son côté, Karine Le Marchand a réagi ce matin dans une interview téléphonique accordée à Thomas Hugues et que le journaliste a retranscrite sur son compte Twitter, avant de l'évoquer dimanche à 12h35 dans "Médias, le magazine" sur France 5. "Je suis meurtrie et sidérée, je ne comprends pas ce déballage et ces mensonges" a ainsi déclaré Karine Le Marchand à l'animateur, précisant "regretter d'avoir retiré (sa) plainte" avant d'assurer avoir "subi des pressions pour retirer (sa) plainte".