Ce vendredi, Jean-Marc Morandini a été mis en examen pour "corruption de mineur aggravée" et placé sous contrôle judiciaire à la suite de deux plaintes de deux jeunes hommes. Son avocat, Patrick Klugman, a assuré hier sur BFMTV que son client était "très soulagé d'avoir pu être entendu et d'avoir pu être confronté."
Face à Olivier Truchot, l'avocat a expliqué que Jean-Marc Morandini n'avait "pas de souvenir" des jeunes hommes, "donc il ne se souvenait pas particulièrement de ce qu'il s'était passé" ces jours-là. D'autant que Patrick Klugman a affirmé que l'animateur était souvent en contact avec des mineurs : "Il est en contact avec son public, sa cible dans un média, c'est les 15-25 ans. Il est en contact avec tout le monde, avec des jeunes."
Olivier Truchot lui a ensuite demandé s'il y avait eu une volonté de nuire à l'ancien visage de Direct 8. "Il n'y a pas de complot. Il y a quand même, vu la nature de son blog, de son activité, son omniprésence médiatique à l'antenne. Je pense que le fait qu'il ait l'air de trébucher ou d'être mis en cause dans des affaires ne fait pas que des malheureux", a défendu son avocat, terminant que "c'est la nature humaine et c'est la nature de la concurrence". puremedias.com vous propose de revoir la défense de l'avocat de l'animateur de "Crimes" hier sur BFMTV.
Les déclarations de l'avocat de Jean-Marc Morandini tranchent avec celles de l'ancien présentateur d'Europe 1, qui avait déclaré face à la presse en juillet dernier être "victime d'un chantage" exercé selon lui par Marc-Olivier Fogiel. "Pour faire simple, il me disait : 'Tu arrêtes de parler de mes mauvaises audiences ou je fais sortir sur toi des saloperies dans la presse'", avait-t-il raconté, annonçant qu'il allait porter plainte au pénal contre son confrère pour "chantage". Selon lui, ce dernier se serait servi dans cette affaire de sa proximité avec Matthieu Pigasse, patron des "Inrocks". Marc-Olivier Fogiel a toujours démenti ces accusations et a porté plainte contre l'animateur d'Europe 1.
Jean-Marc Morandini avait poursuivi : "Il fallait aussi quelqu'un pour faire les basses besognes. J'ai aujourd'hui la preuve que Fogiel a fait appel à son ex-amant, Matthieu Delormeau. Je détiens la preuve et des enregistrements qui attestent que Delormeau a appelé plusieurs personnes pour les pousser à témoigner contre moi". Ce dernier avait annoncé son intention de lancer des "procédures judiciaires" contre Matthieu Delormeau mais aussi "Les Inrocks" et l'auteure de l'article. Des plaintes qui n'ont a priori toujours pas été déposées.