Depuis l'élection de François Hollande à la présidence de la République Française, Valérie Trierweiler peine à trouver ses marques. Affirmant à de nombreuses reprises qu'elle devait s'adapter à son rôle de première dame, la journaliste de Paris Match ne semble avoir qu'une seule idée en tête : conserver son indépendance, quitte à créer la polémique.
Si Valérie Trierweiler a du mal à définir les contours de son rôle public, d'autres se chargeraient bien de le faire à sa place. Suite à son tweet annonçant son soutien au concurrent de Ségolène Royal aux élections législatives, de nombreuses personnalités politiques ont indirectement demandé à la première dame plus de discrétion, à l'instar du premier ministre Jean-Marc Ayrault qui a exhorté la première dame à "rester à sa place".
D'autres souhaiteraient aller plus loin que les simples discours. L'ancien ministre UMP Patrick Ollier a ainsi demandé qu'une loi vienne encadrer de façon précise le rôle accordé à la première dame de France. Qualifiant le tweet de Valérie Trierweiler de "faute", il juge "nécessaire de donner un statut légal à l'épouse ou époux, en tout cas au conjoint, du président de la République".
"Première dame effacée ou première dame engagée, Mme Trierweiler a des devoirs envers l'Etat et les Français exigent d'elle d'être une digne ambassadrice de la France", a-t-il déclaré à l'AFP. Patrick Ollier considère ainsi qu'"on ne doit pas avoir de prises de parole s'immiscant dans le débat politique (...) à moins d'être soi-même un élu". Un avis également partagé par Nathalie Kosciusko-Morizet qui souhaiterait que le rôle de Valérie Trierweiler soit clarifié. "On ne sait pas si Valérie Trierweiler s'exprime comme compagne du président de la République, s'exprime comme militante socialiste ou s'exprime comme journaliste engagée", a déclaré l'ancienne ministre.