Les fidèles lecteurs de Libération risquent de tomber de leur chaise, ce matin, en découvrant la 4ème couv de leur journal. Après les trois doubles dans Paris Match, le quotidien consacre sa prestigieuse page "Portrait" à Nabilla, star éphémère des "Anges de la télé-réalité", starifiée depuis son culte "Non mais allo" qui a fait le tour du web et de toutes les télés.
Une page entière, une belle photo posée, et ce titre : "Gonflée". Libé parle probablement de ses seins, seul sujet sur lequel Nabilla a quelque chose à raconter. Car ce portrait n'est qu'une compil des derniers micro-événements ayant émaillé le parcours de la jeune femme : les rumeurs de prison, l'interview de son père à Closer, les crachats sur un guichetier de la SNCF.
Rien de plus, rien de moins. Admirons tout de même un exploit, Libé est parvenu à trouver "4 dates" dans l'immense "carrière" de Nabilla ! S'il y avait une phrase à retenir de ce portrait insipide et sans le moindre intérêt, ce serait peut-être la dernière : "Avant de s'éclipser, son ancien atout majeur revient en première ligne. Elle se retourne une dernière fois et balance presque irréelle : 'Eh, t'as vu que Jean-Marie Le Pen a dit que j'avais trop des beaux seins. Franchement, il est trop marrant ce mec !'".