Maïtena Biraben de retour à la télévision... en Suisse. Tout cet été, l'ex-animatrice de Canal+ proposera une nouvelle émission sur la RTS. A cette occasion, Maïtena Biraben était l'invitée de la chaîne pour un long entretien au cours duquel a été évoquée son année au "Grand Journal", dont elle ne regrette rien. "Je le voulais parce que je voulais entrer dans la cour des grands. On ne peut pas dire que ça a été une consécration (Rires). Mais je sais que ce n'est pas que de mon fait et ça me va très bien", a ainsi expliqué Maïtena Biraben.
Et de son propre aveu, celle qui a succédé à Antoine de Caunes avant d'être remplacée par Victor Robert "savait avant de commencer" le flot de critiques qui allait s'abattre sur elle. "Vincent Bolloré avait racheté Canal+ et avait d'une main de fer commencé à reprendre cette maison en main. Donc tous ceux qui travaillaient et qui portaient l'étendard de Canal+ ont été pris pour ceux qui défendaient les couleurs de Vincent Bolloré. Moi, je travaillais pour Canal+. Je savais exactement que ce serait comme ça. Et si l'année a été douloureuse, ce n'est pas pour ce que les gens à l'extérieur ont vu. C'est pour bien d'autres choses qui se règleront en temps et en heure, croyez-moi", a-t-elle déclaré, reconnaissant que l'émission avait malgré tout été "une chance dans la vie".
Reste que, le 1er mars prochain, Maïtena Biraben retrouvera son ancien employeur aux prud'hommes, où elle conteste son licenciement pour faute grave. "Je vais aller en justice pour dire ce qu'il s'est passé. Il (Vincent Bolloré, ndlr) n'est pas loyal. Il a une parole, il la donne et il la reprend. Ca ne se fait pas. Il n'a pas menti : il signe des papiers, il prend des engagements et finalement il ne les tient pas. Ce n'est pas loyal et c'est illégal par ailleurs", a estimé Maïtena Biraben qui souhaite "l'application du contrat"... et connaître la vraie raison de son licenciement. "La faute grave, c'est exercice déloyal de mon contrat. Si quelqu'un a une explication !", s'est-elle amusée.