C'est oui ! Après avoir dans un premier temps hésité, Marine Le Pen a annoncé ce midi qu'elle "acceptait avec plaisir" d'aller boire un verre de Madonna, rapporte l'AFP. La présidente du Front national ajoute qu'elle "apprécie les gens qui ont une démarche de bonne foi".
Invitée hier soir sur le plateau du "Grand Journal de Canal+" dans le cadre de la promotion de son nouvel album "Rebel Heart", Madonna a été interrogée par Antoine de Caunes et son équipe de chroniqueurs sur la poussée du parti d'extrême-droite en France. "J'aimerais pouvoir prendre un verre avec Marine Le Pen. En fait, j'aimerais comprendre d'où ça vient tout ça", a déclaré la popstar en direct.
"J'ai l'impression que parfois... Par exemple, moi, les gens ont une idée de qui je suis, ce en quoi je crois, ce en quoi je m'engage. Et, très souvent, quand ils parlent avec moi, quand ils prennent un verre avec moi, ils partent avec une perspective différente. Peut-être que j'ai mal compris Marine Le Pen. Je ne suis pas sûre. Et je ne veux surtout pas engager une guerre, a ajouté la chanteuse. Moi ce que je veux, c'est la paix dans le monde. Donc ma première pensée, c'est que je voudrais parler à Marine Le Pen. Et je voudrais véritablement entendre directement de sa bouche à mes oreilles ce en quoi elle croit pour ce qui est des droits de l'homme. Pas uniquement en France, mais dans le monde entier... C'est très important pour moi !".
La chanteuse a plusieurs fois indiqué qu'elle n'appréciait pas la dirigeante du FN. En 2012, lors de son "MDNA World Tour", une vidéo d'introduction du titre "Nobody Knows Me" montrait plusieurs personnalités publiques, dénoncées pour leurs positions contre les droits des homosexuels, la paix ou encore la religion. Aux côtés du Pape Benoît XVI et d'Adolf Hitler, les spectateurs ont pu reconnaître le visage de Marine Le Pen. Une apparition qui avait fortement déplu à la dirigeante. L'année dernière, Madonna avait déploré les résultats des élections européennes dans notre pays en publiant sur son compte Instagram une photo de la Une du quotidien "Libération".