Début de mea culpa. Alors que les critiques contre les effets néfastes de Facebook se multiplient à travers le monde, Mark Zuckerberg a publié jeudi des voeux en forme de mea culpa sur son réseau social.
Le démiurge de la Silicon Valley a ainsi reconnu des "erreurs" dans la chasse aux contenus frauduleux (propos haineux, "fake news"...) sur Facebook et promet de tout faire en 2018 pour y remédier. "Le monde se sent inquiet et divisé et Facebook a beaucoup de travail à faire, que ce soit pour (nous) protéger des abus et de la haine, nous défendre contre les ingérences de (certains) pays ou nous assurer que le temps passé sur Facebook est du temps bien dépensé", a écrit le créateur de Facebook, comme l'a relevé l'AFP.
"Mon défi personnel pour 2018 est de me concentrer sur la résolution de ces questions importantes. Nous n'empêcherons pas toutes les erreurs et tous les détournements (de Facebook) mais nous faisons à l'heure actuelle trop d'erreurs pour ce qui est de faire respecter nos règles (d'utilisation) et d'empêcher les mauvais usages de nos outils", estime le milliardaire.
Dans son message, Mark Zuckerberg fait aussi le constat que "beaucoup de gens" ne croient plus aujourd'hui en la promesse selon laquelle la technologie leur donnera plus de pouvoir. Au contraire, dit-il, "avec l'essor d'une poignée de grosses entreprises technologiques - et avec des gouvernements qui usent de la technologie pour surveiller leurs citoyens - beaucoup de gens pensent désormais que la technologie ne fait que concentrer le pouvoir" entre les mains de quelques uns, au lieu de le "décentraliser" vers les citoyens. Et le PDG de Facebook de promettre de travailler d'arrache-pied en 2018 pour résoudre ce problème. Il ne pourra ignorer le célèbre mot attribué à Alexandre Dumas fils : "Les résolutions sont comme les anguilles : on les prend aisément, le diable est de les tenir".